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Les trucs persos de psy pour prendre soin de soi

Photo: iStock

Les psychologues passent une grande partie de leurs journées à écouter les angoisses de leurs clients. Mais qu’en est-il des leurs? On a demandé à trois psychologues de nous dévoiler leurs trucs personnels pour gérer leurs angoisses du quotidien. 

S’activer 

Tout d’abord, le fait de bouger, à l’extérieur de préférence, est essentiel pour réduire le stress de l’avis unanime des psychologues Geneviève Beaulieu-Pelletier, Janick Coutu et Geneviève Bouchard. Ce peut être simplement d’aller marcher en bonne compagnie, ce qu’elles font toutes, ou de faire une activité un peu plus sportive. Par exemple, Geneviève Beaulieu-Pelletier pratique le ski de fond et la musculation. 

« Aller au-delà des mouvements que l’on fait habituellement, ça aide à enlever l’anxiété et la tension, ça fait énormément de bien », dit-elle. 

Se détendre 

Les psychologues consultées s’accordent tous les jours des moments de détente et de loisir, jugeant qu’il est important «de prendre de petits moments pour se déposer dans la course du quotidien», indique Geneviève Beaulieu-Pelletier. Pour elle, c’est de s’organiser des soirées avec des gens de son entourage avec qui elle a des relations positives et d’écouter de la musique. Pour Geneviève Bouchard, c’est de lire, d’écouter de la musique ou de regarder la télévision. Pour Janick Coutu, c’est de prendre un bain sans distraction, flatter ses chiens et écrire ses pensées sans filtre.  

Méditer 

Janick Coutu et Geneviève Bouchard disent aussi faire de la méditation pleine conscience. Geneviève Bouchard précise qu’elle utilise à cette fin une application qui «propose des méditations guidées sur des thèmes particuliers (par exemple, les émotions difficiles, le courage, le lâcher-prise, la confiance en soi, etc.), des méditations libres ainsi que des exercices de balayage corporel». 

Dormir 

De son côté, Geneviève Beaulieu-Pelletier accorde une grande importance à son sommeil. Elle se donne une heure très précise le soir à laquelle se mettre au lit en fonction de son horaire de travail, car elle sait que sa quantité de sommeil affecte énormément son humeur du lendemain. 

Se parler 

Comme tout le monde, les psys se parlent intérieurement à elles-mêmes. «Dans les moments plus difficiles, je comprends que je dois faire le deuil d’une vie rêvée et parfaite; que je dois accepter que la vie apporte ses écueils et ses problèmes; et que je dois accepter et aimer ma vie actuelle», confie Geneviève Bouchard. 

Finalement, les psys parlent aussi à leurs psys, car oui, oui, même vos psys ont des psys. «C’est fondamental pour moi», conclut Geneviève Beaulieu-Pelletier.  

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