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Martin Juneau et Giovanni Apollo passent des fourneaux au petit écran

À l’instar des Chuck Hugues, Daniel Vé­zina, Normand Laprise, Martin Picard, Matthieu Cloutier, Marc-André Royal et autres chefs professionnels qui partagent leur temps entre les fourneaux et la caméra, deux cuisiniers d’expérience feront le saut au petit écran cet automne.

Les chefs Martin Juneau et Giovanni Apollo troqueront le couteau contre le crayon dans les prochains mois, histoire de juger une brigade de 100 cuistots amateurs dans l’émission Et que ça saute!, présentée à V dès le 20 septembre.

Martin Juneau, qui a défrayé la manchette l’hiver dernier après avoir été élu meilleur chef au Canada au Canadian Culinary Championships de Kelowna, se sent d’attaque pour ses débuts en télé. Bien qu’il  ait fait ses classes tout l’été dans les capsules SAQ, le chef  est encore peu connu dans les chaumières et attendait depuis un certain temps son tour pour se retrouver sous les feux de la rampe.

Mais pas à n’importe quel prix, puisqu’il demeure avant tout un cuisinier. «Je veux garder un équilibre entre la cuisine et la télé. Parce que si tu ne fais que de la télévision, à un moment donné, tu ne peux plus te prétendre chef», dit l’homme, qui continuera à travailler dans les cusines du Newtown.

Giovanni Apollo, qui s’amuse dans les cuisines du restaurant Apollo, est quant à lui un des chefs de file de la cuisine moléculaire au Québec. Bien qu’il ait multiplié les apparitions télé au cours des 10 dernières années, c’est la première fois qu’il collabore aussi activement à une émission. Et celle-là lui sied à merveille, selon lui.

«L’émission définit très bien mon caractère parce qu’elle mettra en valeur des gens qui ont du plaisir à faire la cuisine, comme moi», raconte le volubile chef qui aborde sa carrière télévisuelle comme un privilège.

Giovanni a été choisi pour son caractère tranchant et exubérant. Les deux chefs s’entendent pour dire qu’il sera le juge exigeant, le «méchant». Martin Juneau, plus calme, espère quant à lui apporter quelque chose de positif aux candidats. Mais au-delà du casting, tous deux souhaitent faire évoluer les cuisiniers et leur transmettre leur amour des choses bien faites.

Et attention! Même si les juges évalueront les prestations de cuisiniers amateurs, ils ne feront pas dans la demi-mesure. «Je vais les noter comme s’il y avait un prix de 100 000$ au bout du compte. Parce qu’on nous a demandé de trouver le meilleur», ré­torque M. Juneau.

Et que ça saute!
Dès le 20 septembre, 20 h
Sur V

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