Des verres fumés pour en mettre plein la vue

Au-delà des tendances pour l’été 2013 – les verres miroir et les montures de couleur vive –, il y a tout un éventail d’options à prendre en considération quand vient le temps de choisir ses verres fumés. Voici quelques conseils de pro pour faire le bon choix selon son emploi du temps.

Les règles de base : «privilégier des lunettes qui couvrent bien l’œil, qui montent jusqu’aux sourcils et qui vont jusqu’à la joue sans s’y appuyer», commence Anick Thibault, opticienne et responsable des achats au Centre Vu.

Il faut également s’assurer d’une protection optimale contre les rayons UV. «L’étiquette doit mentionner 100 % UV ou UV 400», souligne l’opticienne. Ensuite, pour bien protéger les yeux, les opticiens recommandent généralement d’opter pour des verres qui filtrent au moins 65 % de la luminosité, ce qu’ils appellent dans leur jargon un grade 3 ou 4. «Une vraie lunette fumée sera grise, brune ou gris-vert, rappelle Mme Thibault. Les autres teintes sont qualifiées d’esthétiques parce qu’elles ne filtrent pas assez de lumière.»

Selon la spécialiste, il ne faut jamais perdre de vue que, peu importe les activités prévues, il faut que les lunettes nous plaisent, d’abord et avant tout. «Si vous n’aimez pas que les couleurs soient modifiées, même si un verre brun serait le plus approprié pour vous, vous ne porterez pas des lunettes aux verres bruns.»

Pour le citadin
«Ici, c’est chacun ses goûts, souligne Anick Thibault. Chaque couleur apporte son effet particulier : le gris est neutre. Il assombrit sans modifier les couleurs. En revanche, le brun augmente les contrastes et rend les choses plus lumineuses. Finalement, le gris vert offre le rendu le plus naturel, parce qu’il filtre la lumière exactement de la même manière que l’œil.»

Pour l’amateur de roadtrips
«Dans ce cas, on suggère souvent des verres bruns, qui permettent, en augmentant les contrastes, de mieux percevoir la profondeur des choses, précise-t-elle. De plus, c’est une teinte qui est reposante, parfaite pour ceux qui font beaucoup de route.» Choisir des verres polarisés – un traitement qui bloque toute lumière réfléchie et évite l’éblouissement – est aussi incontournable.

Pour l’adepte de sports nautiques
Encore une fois, les verres polarisés sont fortement recommandés, insiste Mme Thibault. Pour les cas extrêmes, il existe même des verres de grade 5, qui filtrent de 95 % à 97 % de la lumière. «On ne les porte qu’en présence d’un soleil très éblouissant, quand on navigue sur l’eau ou même qu’on est dans un environnement glacé, comme en escalade, précise-t-elle. Autrement, ce serait trop sombre.» Les verres miroir, très tendance cette année, permettent aussi de réduire l’éblouissement dans ce genre de situation.

Pour la plage
Un peu comme pour les sports nautiques, il est bon de privilégier des verres polarisés, puisque «le sable blanc est aussi très éblouissant», estime l’opticienne. La morphologie du visage est également un facteur à considérer dans tous les cas : alors que les «bons» nez peuvent se permettre n’importe quelle monture, les personnes au nez fin préfèrent souvent des montures ajustables pour éviter qu’elles ne glissent.

Quelques modèles qui reflètent les tendances

1. Légèreté et couleur tendance au menu avec cette monture faite d’alliage C-5.
   Modèle Given, Oakley, 175 $
   
2. Pour limiter l’éblouissement, en particulier durant la pratique de certaines activités comme les sports nautiques ou la conduite, les professionnels recommandent généralement des verres polarisés.
   Polaroid, 99 $
   
3. Tout le monde en parle : elles sont fabriquées en Italie et profitent de l’expertise de Ferrari. D’ailleurs, le même fini «velours» qui tapisse ces modèles d’un chic fou recouvre aussi les tableaux de bord des luxueuses voitures italiennes.
   I-Velvet rock, Italia Independent, 199 $
   
4. Depuis 1947, la réputée maison florentine a fait du bambou son matériau de prédilection. Ces montures rappellent l’héritage de la marque tout en réinventant un autre classique : le modèle aviateur.
   Modèle Bamboo, Gucci, 595 $
   
5. Cette marque québécoise, qui a vu le jour dans le sous-sol des parents du fondateur, Alexandre Masse, fait tranquillement sa place en Amérique du Nord. L’innovation? Des charnières en polymère qui permettent d’ajuster les branches à toutes les morphologies.
   Modèle Mr Smith, Erlik, 375 $