La salive et le sang pourraient prédire un épuisement professionnel
Des analyses de sang et de salive pourraient prédire l’arrivée d’un épuisement professionnel. C’est ce que révèle une recherche réalisée par le Centre d’études sur le stress humain de l’hôpital Louis-H. Lafontaine et de l’Université de Montréal.
Le cortisol, une hormone que l’on retrouve dans la salive et le sang, joue un rôle dans la réaction de stress de notre organisme et dans son rythme naturel. C’est à partir de celle-ci qu’il serait possible de découvrir qu’une personne est en voie de faire un épuisement professionnel.
«Une signature possible de l’épuisement professionnel pourrait être la diminution de la production de l’hormone de stress, le cortisol, et des dérèglements des systèmes physiologiques qui interagissent avec cette hormone de stress», explique Sonia Lupien, professeure qui a codirigée la recherche.
L’étude a été réalisée auprès d’une trentaine de personnes d’âge moyen. Elle visait l’amélioration de la médecine personnalisée, donc de l’individualisation des traitements médicaux, selon les besoins personnels de chacun.