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Tirer le maximum des réseaux sociaux

Lisa Nolet - Monemploi.com

Puisque l’utilisation des médias sociaux pour recruter est une tendance qui s’accentue, le chercheur d’emploi aura avantage à inclure ces outils dans ses stratégies de recherche.

Mais comme l’utilisation qui en est faite est inégale et en pleine évolution, l’approche à préconiser pourrait être d’investir du temps dans les quelques réseaux les plus utilisés, de prendre le temps d’apprivoiser ces outils et de voir comment les organisations qui l’intéressent y sont actives.

«Certaines entreprises utilisent les médias sociaux en synergie pour profiter de l’effet multiplicateur d’une plateforme à l’autre; ainsi, les messages diffusés font «saute-moutons» sur l’internet, affirme Sylvie Leclerc, conseillère chez Illico Hodes, une agence conseil en marketing employeur. Les candidats, comme les entreprises, ont avantage à partager du contenu sur les médias sociaux, car il n’est plus question que de s’y vendre, mais aussi d’apporter quelque chose à la communauté visée, d’y contribuer afin d’attirer l’attention et de se mettre en valeur.»

Les personnes qui sont actives sur les réseaux sociaux doivent toutefois prendre soin de leur «réputation virtuelle». Plusieurs cas de personnes qui ont pris un peu trop de liberté dans l’étalage de leurs opinions sur les réseaux sociaux ont été rapportés. Mais il n’est pas nécessaire d’aller si loin pour «se tirer dans le pied virtuellement»; certaines informations, certaines photos, certains commentaires publiés peuvent jouer contre le candidat.

«Selon plusieurs principes qui émanent des lois en matière de protection des renseignements personnels et certains principes de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne ainsi que du Code civil du Québec, un employeur ne peut recueillir que les informations personnelles qui sont nécessaires à des fins légitimes pour évaluer si le candidat a les qualifications pour l’emploi postulé, rappelle Denis Morin, professeur au département d’organisation et ressources humaines à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Et ces informations ne devraient être recueillies auprès du candidat ou d’autres sources qu’avec son consentement. Théoriquement, les facteurs personnels ne peu-vent servir de motifs pour justifier le rejet d’une candidature. Mais dans la réalité, les choses se passent autrement; une enquête a démontré que 26 % des employeurs canadiens interrogés avaient déjà écarté des candidats à cause de contenus trouvés sur les médias sociaux.»

«Lorsqu’on utilise les réseaux sociaux en recherche d’emploi, il faut appliquer les mêmes règles qui ont préséance dans la vie et ne pas se cacher derrière son identité virtuelle, conseille Sylvie Leclerc. Il faut toutefois s’adapter au nouveau langage qu’on retrouve sur ces réseaux, notamment aux acronymes, ainsi qu’au concept d’instantanéité; comme je me plais à répéter, il faut tourner ses doigts sept fois avant de taper!»

Tiré de L’unique répertoire des entreprises qui recrutent, Septembre éditeur.

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