Ahuntsic-Cartierville: le parc des Bateliers fait peau neuve
Le parc des Bateliers bénéficiera d’un soutien financier pour des opérations d’amélioration écologique de la part de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement. Il bénéficie du même coup d’une protection perpétuelle décidée par l’arrondissement.
La Fondation Hydro-Québec pour l’environnement va octroyer un financement au Comité écologique du Grand Montréal (CEGM) pour des interventions au parc des Bateliers.
Cet organisme y mène depuis trois ans diverses opérations. Ses deux interventions précédentes, en 2016 et 2017, étaient destinées à éradiquer des plantes envahissantes, telles que le nerprun cathartique, et à semer des espèces végétales indigènes.
«Nous avons remplacé les végétaux envahissants par des essences indigènes et nous avons planté des arbustes à fruits pour nourrir les oiseaux», relève Érik Bassil, président-directeur général du CEGM.
Les travaux qui y ont été menés avaient bénéficié d’un financement total de 175 000$ déboursé par l’arrondissement. «Nous avions un contrat de service avec la Ville», indique M. Bassil.
On ignore le montant accordé cette fois dans le cadre de la nouvelle convention signée entre la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement et le CEGM, mais ce nouveau financement permet de poursuivre les travaux.
L’entente entre le CEGM et la Fondation Hydro Québec est soumise à l’approbation par l’arrondissement qui doit notamment maintenir à perpétuité le parc des Bateliers comme milieu naturel urbain qui devient une aire protégée.
L’arrondissement doit aussi entretenir les lieux et les infrastructures ou aménagements qui y sont déjà et celles à venir dans le cadre du projet pour au moins 15 ans. C’est à l’arrondissement que reviendra la tâche de maintenir la plaque signature de la Fondation qui y sera posée pour 15 ans également.
Des panneaux d’interprétation doivent être installés ainsi que que l’aménagement de nichoirs et de mangeoires pour les oiseaux ainsi que des dortoirs de chauve-souris.
Le parc des Bateliers, situé à Cartierville, borde la rivière des Prairies et constitue la continuité du parc de la Merci qui se trouve non loin du CHSLD Notre-Dame-de-la-Merci et la prison de Bordeaux.
Il a été nommé en 2002 en mémoire des conducteurs des embarcations sur la rivière pour le transport des personnes ou des marchandises d’une rive à l’autre.
Ce n’est pas la première fois que la Fondation Hydro Québec pour l’environnement finance un projet écologique à Ahuntsic-Cartierville. En 2010, elle avait déjà accordé 95 000$ au CEGM pour le réaménagement des sentiers et la préservation de la végétation sauvage du parc du boisé de Saint-Sulpice. Le projet a couté près de 2 M$ au total avec différents financements.
Cet espace est le vestige du domaine seigneurial des Sulpiciens qui s’étendait sur plus de 104 hectares au début du 18e siècle. Des espèces végétales envahissantes avaient été éradiquées aussi. Des nichoirs et des mangeoires d’oiseaux avaient été installés.