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L’environnement parlons-en : un exposé des politiques

100 débats, l'environnement parlons-en
Le débat sur l’environnement a réuni le 3 octobre cinq candidats aux élections fédérales à Ahuntsic-Cartierville. La candidate du parti conservateur, Kathy Laframboise était absente. Photo: Amine Esseghir/Courrier Ahuntsic

Difficile de dépassionner la discussion quand il s’agit d’environnement. Voulu non partisane, la rencontre tenue le 3 octobre dans le cadre des «100 débats, l’environnement parlons-en», a donné lieu parfois à des échanges vifs entre les candidats et avec le public.

Le débat a permis surtout aux candidats aux élections fédérales à Ahuntsic-Cartierville de présenter les politiques de leurs partis respectifs concernant les enjeux climatiques.

Organisé localement au collège Ahuntsic par Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville (MEAC), il était modéré par Jean-Pierre Finet, Vice-président – Québec de l’Association canadienne des entreprises de services énergétiques (ACESE).

Les participants, Mélanie Joly, députée sortante, candidate du Parti libéral, André Parizeau, candidat du Bloc québécois, Jean-Michel Lavarenne, du parti vert du Canada, Zahia El-Masri Candidate du Nouveau parti démocratique et Raymond Ayas du Parti populaire du Canada n’ont pas réellement pu croiser le fer.

Toutefois, une fois abordées les questions locales, le public a eu droit des discussions parfois vigoureuses.

La question du danger du transport des hydrocarbures par trains par exemple a suscité une chaude discussion entre Mélanie Joly et André Parizeau. Des trains de marchandises transportant des produits hautement inflammables traversent l’arrondissement.

La situation a été soulevée par M. Parizeau du Bloc québécois, indiquant qu’Ottawa autorise les trains chargés d’hydrocarbures à rouler à 40 miles à l’heure. «C’est plus de 60km/h, c’est plus vite que de conduire une voiture en ville », a-t-il affirmé.

Mme Joly a rappelé que c’est le chef actuel du Bloc qui a autorisé en tant que ministre de l’environnement provincial le renversement du pipeline Enbridge et les explorations pétrolières sur l’île d’Anticosti. «Le Bloc a du travail à faire pour reconstruire sa crédibilité », a-t-elle martelé. M. Parizeau a répliqué que faire des erreurs et les reconnaître n’est pas un tort.

Interrogations des électeurs

La fin du débat a été marquée aussi par les nombreuses questions du public. L’assistance a eu droit à des attaques parfois à l’adresse de la députée sortante, notamment de la part d’une étudiante, Aïcha, qui déplorait une faiblesse des politiques environnementales fédérales pour lutter contre les changements climatiques dont vont hériter les générations montantes. «Comment osez-vous !»,a-t-elle lancé à Mme Joly.

Une question toutefois bien accueillie par la députée sortante rappelant que le gouvernement libéral «pense à l’avenir» et a fixé une cible pour réduire les GES du pays de 30 % sous leur niveau de 2005 d’ici 2030.

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