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Une nouvelle librairie verra bientôt le jour sur la rue Ontario

Photo des trois libraires près de la Place Simon-Valois.
Raphaëlle Beauregard, Mélissa Boudreault et Catherine Chiasson ont hâte de présenter leur librairie au grand public. Photo: Gracieuseté/Alexandre Boudreault

Les bibliophages seront heureux d’apprendre qu’une nouvelle librairie est sur le point d’ouvrir sur la rue Ontario, au coin de Nicolet, tout près de la Place Simon-Valois.

Baptisée Le Renard perché, cette librairie ouvrira début mars. Si l’offre sera généraliste, l’une des fondatrices, Mélissa Boudreault, précise que l’établissement proposera une collection particulièrement riche dans le livre jeunesse.

«On va avoir de tout, mais c’est sûr que nous, on a toujours travaillé dans le jeunesse, on va avoir une spécialisation jeunesse. D’ailleurs, on va aller chercher notre agrément pour pouvoir vendre aux écoles et aux collectivités».

Il faut dire que les trois fondatrices, Raphaëlle Beauregard, Mélissa Boudreault et Catherine Chiasson, ont toutes travaillé pour la librairie Bric à Brac. Ces deux dernières ont même participé au lancement de celle-ci, mais elles souhaitent dorénavant voler de leurs propres ailes.

«Catherine et moi, ça faisait des années qu’on caressait l’idée d’ouvrir une librairie à nous», raconte Mme Boudreault.

Cette nouvelle librairie leur permettra d’avoir un espace plus grand avec pignon sur rue directement sur Ontario.

On pourrait se demander si ouvrir une librairie en pleine pandémie n’est pas un peu risqué, mais Mme Boudreault n’est pas inquiète.

«On pense que c’est un moment tout à fait propice, parce qu’avec la pandémie, le livre n’a jamais été autant mis à l’honneur. Dans toutes les sphères de la culture, il y a juste les librairies qui ont moins souffert de la pandémie.»

Elle donne l’exemple du mouvement Acheter local qui a été bénéfique pour les librairies indépendantes.

Pas que des livres

L’ouverture de la librairie est prévue pour la première semaine de mars, mais les trois libraires attendent de voir s’il n’y aura pas de nouvelles restrictions sanitaires avant de faire l’annonce d’une date officielle. Pour l’occasion, elles pensent peut-être organiser des petits groupes pour visiter la librairie.

Tout ça reste à confirmer.

«Dans la librairie, nous, ce qu’on veut faire, c’est vraiment un lieu de rencontre, un lieu de discussion, un lieu d’événements, comme des heures de contes et des séances de signatures.» – Mélissa Boudreault

Des activités qu’elles mettront en place dès que le contexte va leur permettre. Une estrade sera d’ailleurs construite à cet effet.

Mélissa Boudreault est vraiment convaincue que leur librairie répond à un besoin du quartier. Elle affirme qu’à chaque fois que la SDC Hochelaga-Maisonneuve fait des sondages sur le genre de commerces que les citoyens souhaiteraient avoir, «la librairie sort toujours dans le top 2».

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