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Congédié en 2010, un ex-enseignant de Cavelier-de-LaSalle plaide coupable

Ayant plaidé coupable à plusieurs accusations de s’être exhibé nu devant quelques-unes de ses élèves au cours de séances de clavardage, Ianick Letendre, 43 ans, un ancien professeur de français (secondaire 3) à l’école secondaire Cavelier-De LaSalle, congédié par la direction de l’école, subit actuellement son procès au Palais de justice de Montréal.

Comparaissant devant la juge Silvie Kovacevich, l’accusé a tenté de se défendre en blâmant son diabète de type 1 et son hypoglycémie pour justifier son comportement. «Ce n’est pas un comportement que j’aurais eu avec des élèves. Ce n’est pas ma personnalité. Probablement que j’étais en hypoglycémie lors de ces événements».

Les actes répréhensibles sont survenus entre avril 2009 et janvier 2010. Avant de partir en congé sabbatique, Letendre a invité ses élèves de 14 et 15 ans à communiquer avec lui. À diverses reprises, il s’est vanté d’offrir des danses gratuites lors d’activités de réseautage. Les faits déposés devant le tribunal confirment qu’à diverses reprises, il a effectivement dansé en peignoir, en sous-vêtements, et nu, exhibant son sexe et ses fesses devant les jeunes filles qui le regardaient par webcam.

Selon ce que rapporte le quotidien La Presse, c’est la mère d’une jeune fille qui aurait découvert le pot-aux-roses en entrant dans la chambre de sa fille pour apercevoir Letendre en pleine action sur webcam. L’histoire s’est répandue à l’intérieur de l’école Cavelier-De LaSalle et quelques adolescentes ont alors dénoncé l’enseignant auprès des forces policières.

Dès que la direction de l’école de LaSalle a été informée du dossier par les policiers, en janvier 2010, Ianick Letendre, qui y enseignait depuis 1994, a été congédié et on a immédiatement cessé de lui verser son salaire.

Pour sa défense, Letendre prétendait alors n’avoir rien à se reprocher et affirmait que «la police invente toutes sortes de choses.» Il soutenait dès lors que son diabète s’était aggravé et qu’il souffrait de crises d’angoisse.

L’ex-enseignant a alors été accusé de dix chefs d’accusation d’exhibitionnisme et de leurre informatique. Après une nuit en prison, il a retrouvé sa liberté en échange d’une caution de 10 000$.

Les plaidoiries sur la peine se poursuivront le 12 février prochain au Palais de justice de Montréal.

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