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Un demi-million pour les technologies vertes au Collège de Maisonneuve

Bruno Ponsard, directeur de l’ITEGA, Soraya Martinez Ferrada, députée fédérale d’Hochelaga, Malika Habel, directrice générale du Collège de Maisonneuve et Yacime Boumghar, directeur du CÉPROCQ. Photo: Emmanuel Delacour

Afin d’aider à réduire l’empreinte environnementale des entreprises d’ici, près d’un demi-million de dollars sera accordé au Collège de Maisonneuve, a annoncé le gouvernement fédéral vendredi 14 février.

Créer des matériaux recyclables pour transporter les aliments, ou encore concevoir de nouvelles formes de fibres de carbone, afin de rendre les automobiles moins énergivores, voilà ce à quoi pourra servir cette somme.

En effet, deux centres de recherches affiliés à l’établissement collégial profiteront de cette contribution du gouvernement fédéral: l’Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire (ITEGA) et le Centre d’études des procédés chimiques du Québec (CÉPROCQ).

L’annonce a été faite sur les lieux de l’édifice satellite du Collège de Maisonneuve, situé au 6220, Sherbrooke Est, dans l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve.

La subvention totale de 469 610 $ permettra à l’ITEGA et au CÉPROCQ de poursuivre leur mission, qui est d’aider les entreprises à réaliser leurs idées en solutions concrètes.

Les découvertes et nouveaux procédés techniques en chimie verte sont de plus en plus en vogue auprès de compagnies qui cherchent à rendre écoresponsables leurs opérations, selon les experts présents.

D’après Bruno Ponsard, directeur de l’ITEGA, la recherche effectuée sur place intéresse particulièrement les leaders en l’agroalimentaire.

« Les entreprises de ce milieu ont de nombreux défis à relever en matière d’environnement. Par exemple, nous travaillons actuellement sur un projet donc l’objectif est de retirer les emballages non recyclables de la distribution de légumes en magasin », affirme-t-il.

L’idée intéresse déjà une entreprise québécoise qui veut ainsi transformer sa chaîne de production, indique le directeur.

Pour sa part, son collègue Yacime Boumghar, directeur du CÉPROCQ, pense qu’afin d’arriver à de telles innovations, les centres de recherche doivent demeurer à la fine pointe de la technologie en termes d’installations.

« On parle de recyclage de batteries d’autos électriques ou encore de développer de nouvelles fibres de carbone qui rendront les véhicules plus légers », explique ce dernier.

Le CÉPROCQ est parvenu jusqu’à ce jour à rejoindre une cinquantaine de clients, tandis que l’ITEGA signe des ententes avec une centaine de clients par année.

« Ces centres de recherche sont des modèles d’intégrations, rassemblant chercheurs, étudiants et entreprises dans le même milieu, afin qu’ils travaillent ensemble. On se réjouit de cet investissement dans le milieu de l’innovation de l’est de Montréal, dont le Collège de Maisonneuve fait partie », souligne Malika Habel, directrice générale du Collège.

« Comme députée d’Hochelaga, je rencontre beaucoup de gens qui font partie de l’innovation à Montréal. Ce qu’on veut accomplir ici c’est de développer des procédés intelligents et verts, car on le sait c’est l’avenir », indique Soraya Martinez Ferrada, députée fédérale d’Hochelaga, présente au nom du Ministère du Développement économique.

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