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Montréal-Est en quête de solutions pour pallier l’érosion

Une partie du mur de soutènement du parc de l’Hôtel de ville s’est effondrée, cela est dû à l’érosion causée par le Saint-Laurent. Photo: Elena Broch/Avenir de l'est

Pour pallier l’érosion des berges du Saint-Laurent, Montréal-Est avait déjà dû faire un gros effort financier il y a quatre ans. Cela n’aura pas suffi. Un des murs de soutènement du parc de l’Hôtel de ville s’est effondré et a besoin d’être réparé. Une étude afin de trouver des solutions pour contrer le grignotage de la rive va être lancée, au frais de la municipalité.

En 2015, Montréal-Est a dû investir près de 830 000$ pour renforcer les murs de soutènement séparant le Saint-Laurent du parc de l’Hôtel de ville. Malgré cette dépense, la Ville a dû octroyer un contrat de presque 45 000$ à Groupe conseil CHG pour renforcer un des murs situés à l’est du parc, tout proche du kiosque. Actuellement, la zone est sécurisée par des barrières.

« Pour arrêter de dépenser à outrance, on va lancer une étude qui déterminera trois solutions pour sécuriser les lieux tout en respectant la nature et sans risquer la sécurité des personnes », explique Robert Coutu, maire de Montréal-Est. « Si cela continue, on va devoir négocier avec le port de Montréal [propriétaire du terrain du parc] et pourquoi pas demander des aides au gouvernement », prévient-il. Même si la Ville n’est pas propriétaire du terrain, elle doit quand même entretenir les lieux.

Glace, crue, navigation

Ariane Marchand, chargée de projet au comité ZIP Jacques Cartier explique les raisons de l’érosion : « Elle est causée par les hauts niveaux d’eau, au passage des glaces pendant le printemps, mais aussi par certaines embarcations de plaisance, qui vont vite font des vagues qui viennent contre les rives, comme les motomarines. »  Selon elle, la rive pointelière est épargnée par l’érosion dû aux gros navires commerciaux. « Ils passent par un chenal de l’autre côté de l’île Sainte-Thérèse », précise-t-elle.

Ariane Marchand, du Comité ZIP Jacques-Cartier explique le principe des bandes riveraines installées pour amoindrir l’effet de l’érosion.

Le comité Jacques-Cartier fait aussi sa part contre l’érosion, « pas dans les cas de grosse érosion sur les murs en pente raides », précise Ariane Marchand. Dans les cas de fortes érosion, d’autres travaux sont nécessaires, comme de l’enrochement mêlé à des plantations, comme il pourrait être fait pour le mur de soutènement dans le parc de l’Hôtel de ville.

Au printemps, le comité avait mis en place une bande riveraine au parc de l’Hôtel de ville de Montréal-Est pour restaurer la rive érodée sur les pentes douces qui mènent au fleuve. Le principe ? Installer un couvert végétal permanent en bordure du fleuve pour faire la transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. Composée de plantes et d’arbustes, la bande riveraine permet de stabiliser le sol, protège la rive, ralentit le ruissellement et réduit le débit de l’eau.

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