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Une jeune ministre de l’Environnement à Pointo

Mamy Diouma Sow n’a que 14 ans et c’est déjà une fervente protectrice de l’Environnement. Il y a quelques semaines, elle a été élue jeune ministre de l’Environnement.
Photo: Courtoisie

Mamy Diouma Sow n’a que 14 ans et c’est déjà une fervente protectrice de l’Environnement. Il y a quelques semaines, elle a été élue jeune ministre de l’Environnement.

Cette étudiante de Daniel-Johnson a un jour croisé une affiche dans les couloirs de l’école secondaire. «C’était pour participer au Sommet de la jeunesse, à Québec. Une de mes profs m’a encouragé à y participer », explique la jeune Pointelière. COVID-19 oblige, l’événement n’a pu se dérouler, mais les élections de jeunes ministres, elles, ont pu se tenir.

C’est comme cela, «en expliquant mon parcours, ce que je voulais faire plus tard» que Mamy est devenue, après une élection, jeune ministre de l’Environnement. Et cela la rend «fière de pouvoir prendre des décisions pour faire changer les choses».

L’adolescente précise que les chantiers menés par ses collègues du jeune ministère seront présentés lors du Sommet jeunesse 2021. En attendant, Mamy assiste à plusieurs réunions virtuels avec ses collègues, eux aussi engagés pour l’environnement.

Changer les choses, donner l’exemple

«Je m’intéresse à l’environnement car c’est un aspect que l’on peut changer», explique-t-elle. Une de ses idées pour faire bouger les choses ? «Réduire l’utilisation du plastique par exemple, j’ai vu les dommages que cette matière fait sur la planète.» Elle avoue également que le fait de laisser « es déchets par terre aux abords des stations et arrêts des transports en commun» la met particulièrement en rogne.

Au-delà de son engagement en tant que jeune ministre, Mamy est aussi investie dans la communauté et dans son école où elle fait partie du comité action verte.

«Avec un ami, nous avons fait des capsules vidéo pour sensibiliser les jeunes aux décisions politiques.» C’est ainsi qu’elle est allée, caméra vidéo et carnet de notes à la main questionner Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et députée de Pointe-aux-Trembles, sur les projets de transports en commun à venir.

«Les générations qui suivent doivent savoir comment les choses se passent, en politique, dans l’environnement, il faut leur donner l’exemple et leur montrer que l’on peut trouver des solutions à une situation», insiste-t-elle.

Mamy fait aussi du bénévolat, «15 heures par semaine», notamment dans les CHSLD, mais pas en ce moment, à la cafétéria de son école…

C’est sûrement sa famille qui lui a donné le goût de s’investir en tant que jeune citoyenne, «toute ma famille fait du bénévolat, ma sœur, ma mère qui est par ailleurs infirmière, mon père qui s’engage professionnellement pour les immigrants etc».

Jeune ministre de l’Environnement c’est quoi ?

Le Conseil national des jeunes ministres a été créé par La Fondation Monique-Fitz-Back. Seize jeunes ministres de l’Environnement, venus de tout le Québec, siègent pour un an. Composé de jeunes comme Mamy, investis pour les causes environnementales et dans leur écoles et communautés, ils s’engagent à mettre leur potentiel au service de la lutte pour les changements climatiques. De ce mandat, les jeunes doivent sortir au moins un projet d’action à l’échelle de la province.

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