Stationnement interdit devant des commerces: une solution envisagée
Après avoir forcé l’application d’un règlement concernant une interdiction de stationner en façade d’un bâtiment du boulevard Maurice-Duplessis, une situation tolérée pendant 30 ans, l’arrondissement ouvre la porte à un changement. Un projet particulier concernant l’ajout de six cases de stationnement est présentement à l’étude.
Lors du dernier conseil d’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), le 1er septembre, les élus ont adopté la résolution concernant un «projet particulier visant à permettre l’aménagement d’une aire de stationnement à l’intérieur d’une cour avant prévu aux 9030 [à] 9056, boulevard Maurice-Duplessis».
Depuis juin, le stationnement est maintenant interdit devant l’édifice commercial, où se trouvent notamment une pharmacie et une garderie.
Un jugement rendu par la Cour supérieure, en décembre 2014, a ordonné au propriétaire de cesser l’utilisation du stationnement, ce qui a fortement déplu aux commerçants locataires, qui ont déposé une pétition de plus de 600 noms à l’arrondissement, en juillet.
Solution hybride
Depuis, l’arrondissement planche donc sur une solution «réaliste» pour tenter d’accommoder le plus grand nombre.
«Nous pensons à aménager six cases de stationnement le long des commerces en façade, de façon parallèle à l’immeuble et non de façon perpendiculaire, comme c’était le cas auparavant», explique Yann Lessnick, conseiller en planification à l’arrondissement RDP-PAT.
Ce compromis permettrait de «verdir le domaine public» en y faisant un aménagement paysager qui viendrait remplacer l’espace actuellement asphalté, mais donnerait tout de même à la clientèle un espace pour immobiliser leur véhicule.
Un projet de débarcadère est aussi dans les cartons de l’arrondissement, mais aucune décision précise n’a encore été prise à ce sujet.
Possible avant l’hiver?
Difficile toutefois de savoir quand cette solution permanente verra le jour.
«Il y a une consultation publique prévue le 22 septembre. Si tout va bien, nous prévoyons déposer le projet pour une adoption finale lors du conseil du 3 novembre. Le propriétaire devra ensuite obtenir les permis nécessaires pour effectuer les travaux», détaille M. Lessnick.
À son avis, des travaux pourraient se faire à temps pour l’hiver, si toutes les étapes se déroulent rondement.