Une pétition de plus de 1000 noms pour un meilleur transport collectif à RDP
Une pétition pour de meilleurs transports en commun à Rivière-des-Prairies, mise en ligne sur le site de l’Assemblée Nationale du Québec, a recueilli 1006 signatures. Elle doit être déposée officiellement dès le 14 février par le député de LaFontaine, Marc Tanguay.
Initiée par Stéphanie Gauthier, une résidente de Rivière-des-Prairies et usagère des transports en commun, la pétition demandait entre autres «l’élaboration d’un plan de développement du transport en commun »; une «amélioration significative du temps de déplacement sur l’axe est-ouest»; une «collaboration étroite avec la STM, la Ville de Montréal et l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles» et «une analyse rigoureuse des besoins en transport et une étude de faisabilité du prolongement du métro vers Rivière-des-Prairies, visant une réduction considérable des temps de déplacement vers le centre».
«Je suis très heureux que l’on ait autant de signataires. Ça démontre le besoin, c’est une façon de démontrer, encore une fois, qu’il y a une attente pour améliorer les transports en commun à Rivière-des-Prairies», a mentionné le député de LaFontaine, Marc Tanguay, qui a parrainé cette pétition afin qu’elle puisse être disponible sur le site de l’Assemblée Nationale.
Un poids politique fort
Forte de ce nombre important de signatures, la pétition devrait être déposée en chambre dès le 14 février par Marc Tanguay, qui en attend un impact significatif. «Il est clair qu’une pétition avec plus de 1000 signatures a du poids politique», assure –t-il.
«Dans la procédure parlementaire, le dépôt des pétitions intervient juste avant la période des questions, qui est la portion des travaux parlementaires la plus visible et la plus connue, explique Marc Tanguay. Le Premier ministre, les ministres, l’ensemble des députés sont là. Tous les membres du gouvernement vont l’entendre».
Après ce dépôt, Marc Tanguay entend ensuite «continuer le travail» et «poursuivre ses représentations auprès de la ministre dédiée aux transports, qui connaît très bien l’est [Chantal Rouleau, NDLR]».