Deux nouvelles candidates pour Rosemont–La Petite-Patrie
Les candidats à l’investiture de Projet de Montréal le 27 août prochain sont de plus en plus nombreux à se présenter. Cette semaine TC Media dresse le portrait de deux femmes engagées dans l’amélioration de leur arrondissement.
Nadia Aubert est une mère de deux enfants qui réside dans le district d’Étienne Desmarteau depuis maintenant onze ans. Elle veut que ses concitoyens lui fassent l’honneur d’être leur conseillère de Ville.
Son introduction à la politique s’est faite au travers de son implication au Conseil d’établissement de l’école Madeleine de Verchères. De plus, elle est membre du Comité citoyen pour l’apaisement de la circulation et le verdissement de la rue Des Carrières.
Enfin, cette dernière affirme aussi avoir une bonne expérience de la réalité que vivent quotidiennement les commerçants de l’arrondissement, ayant été elle-même à la tête du café l’Armoire à glace sur la rue Saint-Hubert.
Parmi les enjeux auquel Mme Aubert aimerait s’attaquer se trouve la cohabitation des certaines en situation de précarité et les autres résidents du district.
«Prenons en exemple le boulevard Rosemont, entre Papineau et d’Iberville. Plusieurs personnes qui y sont présentes vivent avec des déficiences et vont quêter aux alentours. Je sais que cela inquiète certains résidents, mais crois aussi qu’il faut faire preuve de compassion, affirme la candidate. Pourquoi ne pas tenter un programme similaire à celui que l’on retrouve dans le Centre-Sud, qui permet de donner aux volontaires des tâches diverses, comme le nettoyage des rues ou la coupe des mauvaises herbes, afin de leur donner un travail valorisant. J’aimerais aussi impliquer les résidents dans cette démarche.»
Évidemment, la question de la sécurisation de la rue Des Carrières lui tient toujours à cœur. Mme Aubert souhaite conscientiser les citoyens à l’importance d’y réduire le flux de la circulation automobile.
Si cette dernière reconnaît que l’administration de Projet Montréal fait bonne figure en la matière, la candidate aimerait voir la rue réaménagée. Est-ce que la sécurisation se fera par l’imposition d’un sens unique, par l’ajout de plus de traverses piétonnes ou même par l’installation de panneaux lumineux? Tous ces éléments sont sur la table, selon Mme Aubert.
Développer sa communauté
Se présentant comme étant une «personne de terrain», l’agente de développement et sociologue de formation Marie-Pier St-Louis dit vouloir joindre «vision et action» dans Marie-Victorin en tant que candidate pour Projet Montréal.
Ayant beaucoup travaillé avec les organismes de coopération et d’économie sociale un peu partout dans la métropole, Mme St-Louis entend faire de son quartier un milieu dans lequel il fait bon vivre.
«Ceci nécessite la consolidation et la mise en place d’infrastructures (logement, transport, espaces de loisirs) accessibles, un développement économique sain, prospère et respectueux de toutes et tous, ainsi que des lieux de rencontres qui permettent à chacun de sentir qu’il est membre d’une collectivité», souligne la politicienne aspirante.
Celle-ci se dit ouverte à l’idée de rendre le Jardin botanique de Montréal, situé dans son district, accessible gratuitement l’année longue, comme c’était le cas avant 2013. En effet, depuis cette date, les installations sont fermées au public après 18h pendant la haute saison. Il faut se procurer une carte lève-tôt, au coût de 8$, pour y circuler entre 6h et 9h du matin.
«Avoir un espace comme le Jardin botanique ouvert à l’année longue donnerait une valeur ajoutée à Montréal» -L’agente de développement et candidate pour Projet Montréal, Marie-Pier St-Louis
Par ailleurs, l’absence de services de proximité dans le district le plus à l’est de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie est une préoccupation pour celle-ci. Mme St-Louis veut d’ailleurs encourager l’accès à une alimentation saine et abordable dans un secteur qui à certains endroits est considéré comme étant un désert alimentaire.
La sécurisation des artères est aussi un enjeu prioritaire pour la candidate. «Je pense des endroits très passants, comme la rue Viau où il est urgent d’agir. Des efforts ont été entrepris, mais il faut continuer. Par exemple, l’accessibilité aux transports en commun est encore faible et les services sont parfois désuets et peu sécuritaires», insiste-t-elle.
Affirmant que la participation citoyenne est d’une grande importance pour elle, Mme St-Louis souhaiterait mener des consultations publiques rapidement, afin de déterminer les meilleurs moyens pour atteindre ses objectifs dans Marie-Victorin.