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Deux Rosepatriennes ouvrent une épicerie zéro déchet, biologique et locale

Lore Brit et Éloïse Zimmer sont les fondatrices de l’épicerie Épizode. Photo: Zoé Magalhaès / Métro Média

En ouvrant Épizode, une épicerie zéro déchet, biologique et locale, deux Rosepatriennes veulent encourager et accompagner les consommateurs à se tourner vers un mode de vie plus écoresponsable.

Les fondatrices du commerce, Éloïse Zimmer et Lore Brit, se lancent toutes les deux en entrepreneuriat pour la première fois.

En effet, «effarée» par la quantité de plastique qu’il y avait dans les blocs opératoires des hôpitaux, Éloïse Zimmer a quitté sa profession d’opticienne pour se partir en affaires.

«C’était important pour moi d’apporter un meilleur monde pour mes futurs enfants. C’est cette réflexion qui m’a permis d’évoluer et de me dire que j’avais envie d’ouvrir une épicerie zéro déchet», souligne-t-elle.

Son associée, Lore Brit, travaillait comme chargée de projet web dans le domaine des médias. Si elle tentait déjà de réduire ses déchets individuels depuis plusieurs années, Mme Brit désirait faire plus d’actions concrètes pour la planète.

Sélection de produits

Dès le début du mois d’avril, le local, situé au 2409 de la rue Saint-Zotique Est, accueillera le nouveau concept d’épicerie.

Tous les produits vendus, qu’ils soient alimentaires ou sanitaires, seront zéro déchet, locaux ou biologiques, explique Lore Brit. «Il ne faut pas s’attendre à retrouver ces trois valeurs-là dans tous les produits qu’on va proposer parce que c’est difficilement possible», précise-t-elle.

Des accessoires réutilisables, comme des pailles en inoxydable, des couches ou des protections périodiques lavables, seront également disponibles.

Démystifier le zéro déchet

Plus que tout, les deux entrepreneures veulent démystifier le zéro déchet pour les plus novices.

«Il y a des gens qui n’osent même pas rentrer dans la boutique en se disant que ce n’est pas pour eux. On veut que quand les gens arrivent chez nous, ils aient l’impression de faire une épicerie normale», mentionne Lore Brit.

Si elles observent une réelle volonté des gens à se tourner vers ce mode de vie, Éloïse Zimmer et Lore Brit concèdent que la transition est parfois difficile.

«Le premier problème du zéro déchet, c’est de gérer comment on fait son épicerie. Il faut prévoir ses bocaux, il faut en avoir suffisamment, il faut savoir quelle quantité on veut. Il y a quand même une organisation autour de tout ça», pense Mme Zimmer.

C’est pourquoi les deux femmes veulent accompagner les consommateurs pas à pas par le biais d’ateliers, de conférences, mais aussi en offrant des pots en consigne sur place.

Par ailleurs, les entrepreneures souhaitent informer les clients sur la traçabilité des produits.
«On veut qu’il y ait un contact direct, donc on va mettre en place des rencontres avec les producteurs surtout au démarrage pour que quand les gens viennent, ils puissent leur parler», indique Lore Brit.

Rosemont, un choix logique

Les Rosepatriennes ont choisi de s’installer sur Saint-Zotique, une rue résidentielle, pour desservir directement les personnes qui y habitent.

«Les épiceries zéro déchet qui existent déjà depuis quelques années sont à plus d’un kilomètre de nous, donc on savait que ce local pouvait répondre à un besoin immédiat des résidents», émet Mme Brit.

Dans le contexte pandémique, les commerçantes désirent mettre en place un service de cueillette en magasin et de livraison par le biais d’un futur site internet. «Les gens qui connaîtront la boutique, s’ils ne sont pas à l’aise à cause de la COVID-19 de venir sur place, ils pourront tout faire en ligne», détaille Mme Brit.

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