Élections fédérales: se battre jusqu’au bout
Moins de deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, les électeurs étaient encore nombreux à attendre leur tour pour pouvoir faire entendre leur voix dans la circonscription de Rosemont–La Petite-Patrie, lundi soir. De leurs côtés, les candidats mettaient leurs derniers efforts dans la bataille pour convaincre le plus d’électeurs.
Une campagne longue. C’est ce qui ressort du discours de nombreux électeurs à la sortie des bureaux de vote, lundi soir.
«Il y a eu des petits creux qui ont avantagé certains partis et qui ont nui à d’autres, mais je pense qu’on aurait pu avoir une campagne plus courte. Elle aurait peut-être rassemblé un peu plus de propos éclairants», estime Cassandra, rencontrée à la sortie de l’église Saint-Arsène.
Un peu plus loin, d’autres électeurs avouent ne pas avoir vraiment tenu compte de la campagne pour faire leur choix.
Marjorie reconnaît «quelques longueurs» et indique que ces 80 derniers jours n’ont pas eu une grande influence sur son vote. «J’avais déjà arrêté mon choix et cela n’a pas vraiment changé depuis», indique-t-elle.
Gagner des votes jusqu’au bout
Côté candidats, l’objectif de cette journée était de saluer le plus d’électeurs possible et de rappeler l’importance d’aller voter.
Alexandre Boulerice, le député sortant de Rosemont–La Petite-Patrie, a fait le tour la circonscription et s’est arrêté près d’une heure, avec ses bénévoles pour interpeller les électeurs à la sortie du métro Beaubien.
«On est confiant, car la réponse des gens est bonne, mais on ne prend jamais rien pour acquis. C’est pour cela que je travaille jusqu’à la dernière minute. En plus, j’ai très bien dormi la nuit dernière, alors tout va bien», lance le candidat néo-démocrate avec humour.
M. Boulerice suivra les résultats chez lui, entouré de sa famille, de ses amis et de son équipe, avant de rejoindre le rassemblement du parti au Palais des congrès.
Nadine Medawar, sa rivale du Parti libéral restera dans son bureau de circonscription rue Saint-Zotique pour suivre le dépouillement avant de rejoindre le rassemblement du parti.
La candidate a marché dans Rosemont–La Petite-Patrie tout au long de la journée pour saluer les gens.
«Que l’on gagne ou pas, le travail qu’on a fait est énorme. J’en suis très fière», note-t-elle, ajoutant qu’elle continuera à porter la voix des Libéraux même après les élections, si jamais elle n’était pas élue.
Rappelons que huit candidats se présentent pour ces élections fédérales dans la circonscription de Rosemont–La Petite-Patrie.