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Les Lions de Saint-Léonard : une équipe féroce

Photo: Thomas Laberge/Progrès Saint-Léonard

Les Lions de Saint-Léonard rugissent au sommet du soccer féminin depuis trois ans. Durant cette période, les  jeunes joueuses ont remporté quatre championnats ainsi qu’une douzaine de médailles; des victoires acquises au prix d’un entrainement intense. Rencontre avec de jeunes joueuses très motivées.

« Cette année a été formidable ! », lance d’emblée Gennaro Varrecchione, l’entraineur des Lions lors du dernier entrainement de l’équipe de la saison d’été.

Les joueuses sont rassemblées au terrain de football situé derrière l’aréna Martin Brodeur pour pratiquer leurs passes et leurs tirs au but, mais aussi pour célébrer. Au cours des derniers mois, elles ont raflé quatre médailles – une d’or, deux d’argent, et une de bronze – lors de tournois à travers le Québec.  L’équipe a aussi gagné la première place au championnat de Concordia le 8 septembre dernier.

Un horaire chargé
L’été terminé, le repos sera de courte durée. Les joueuses auront à peine deux semaines de vacances avant d’amorcer la saison d’hiver.

« Quand on aime ce qu’on fait, ce n’est pas vraiment dur. Ça nous motive à travailler plus », dit Sara Wazzi, 14 ans qui vient tout juste d’arriver dans l’équipe. Elle ne rechigne pas sur l’horaire chargé qu’impose son équipe.

Les joueuses ont entre une et deux pratiques hebdomadaires, en plus de disputer des matchs contre d’autres équipes. À cela s’ajoutent les tournois et les championnats.

« Ça fait beaucoup, on a déjà eu cinq matchs dans la même semaine », raconte Abigail Palma-Espinoza, 15 ans, qui est dans l’équipe depuis sa création

Est-ce trop pour des adolescentes qui doivent aussi penser à l’école ?

Pas du tout, répond Sabrina Perna, 15 ans, qui assure avoir la discipline nécessaire pour conjuguer le sport et les études: « Quand j’arrive de l’école, je fais mes devoirs et ensuite, je vais jouer ».

L’entraineur des Lions, Gennaro Varrecchione, est conscient que l’horaire d’entrainement est intense, mais il assure que c’est ce que les joueuses demandent. « Je ne sais pas si elles se plaignent entre elles, mais moi ce qu’elles me disent, c’est qu’elles veulent jouer. C’est plus les parents que ça dérange parfois », explique-t-il.

De futures joueuses professionnelles ?
Sara et Sabrina aimeraient toutes les deux poursuivre leur passion pour le soccer à un niveau professionnel. Abigail ne peut malheureusement pas avoir cette aspiration. « Je suis blessée au genou et à la tête alors je ne pourrai pas être une joueuse professionnelle. », explique-t-elle. Elle compte toutefois continuer de pratiquer son sport aussi longtemps qu’elle le pourra.

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