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Renaissance pour le boulevard Monk

commerces Monk
Le boulevard Monk fait partie des artères commerciales visées par le programme. Photo: Nicolas Brasseur

Alors que la Société de développement commercial (SDC) Monk célèbre ses 40 ans d’existence, la directrice générale de l’organisation, Marie-Josée Choquette, dresse un portrait de l’évolution du boulevard.

Marie-Josée Choquette travaille à la SDC Monk depuis 25 ans. Elle a été adjointe de direction et des communications à la directrice générale de l’époque, Helen Toddy, pendant 18 ans. En 2015, Marie-Josée Choquette a été nommée directrice générale de la SDC. En 40 ans, les deux personnes qui ont été à la tête de l’organisation sont des femmes.

«C’est particulier parce que de nos jours on voit plus souvent des hommes dans ces domaines-là», affirme la directrice générale actuelle de la SDC Monk.

Mme Choquette est bien positionnée pour évaluer les changements qu’a vécus le boulevard Monk au fil des ans.

Historique du boulevard Monk

«C’est parti d’une volonté des commerçants de l’époque. Ils ont décidé de se rassembler, d’amener de l’argent commun pour créer des ventes trottoir et des événements promotionnels pour dynamiser la rue», explique Mme Choquette.

La SDC Monk a également connu des moments plus difficiles, notamment dans les années 80.

«C’était une rue extrêmement achalandée avec un beau mix commercial jusqu’à ce qu’arrive le Carrefour Angrignon dans l’arrondissement LaSalle en 1986. À ce moment-là, il y a eu la fermeture de commerces parce qu’ils ne pouvaient plus compétitionner», souligne-t-elle.

Depuis quelques années, la SDC Monk remarque une vague de nouveaux commerces qui réussissent à s’établir. «Il y a une volonté de revenir à l’achat local et de dynamiser l’artère», dit-elle.

Dans les dernières années, de nombreux commerces de services se sont installés. Des professionnels de la santé, par exemple, ont pignon sur rue sur le boulevard Monk. Avec l’arrivée du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), plus de familles, de jeunes et d’entrepreneurs se sont également installés dans le quartier.

C’est une rue qui a misé sur son dynamisme vert avec la qualité du parc Garneau. Elle est vraiment une rue de village. […] Depuis deux ou trois ans, il y a plus de commerces avec une conscience écologique et qui se rapprochent des milléniaux.

Marie-Josée Choquette, directrice générale de la SDC Monk

Artères commerciales

À l’époque, le boulevard Monk était considéré comme la rue reine du Sud-Ouest parce qu’elle était la seule artère commerciale du territoire à avoir une SDC, rappelle la directrice générale.

La rue Notre-Dame Ouest, bien que sans organisation, était malgré tout bien développée à ce moment.

Puis, la SDC Les Quartiers du Canal est arrivée en 2015. L’Association des commerçants de Pointe-Saint-Charles (ACPSC), bien qu’elle ne soit pas une SDC, couvre également des artères commerciales importantes comme les rues du Centre et Wellington.

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