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La sécurité ferroviaire : un enjeu majeur pour Marguerite Blais

«Je suis une pro des campagnes», lance Marguerite Blais, qui en est à sa quatrième depuis sa première élection, en 2007. Si la députée sortante et candidate du Parti libéral dans Saint-Henri–Sainte-Anne a décidé de se représenter, c’est qu’il lui reste des choses à accomplir tant dans la circonscription que pour l’ensemble des Québécois, dit-elle.

Le choix de l’emplacement de son local électoral, sur la rue Notre-Dame, a un lien direct avec l’un des enjeux qu’elle défend en campagne.

«C’est un choix stratégique si notre local électoral est situé près d’où a eu lieu le déraillement», explique-t-elle.

Rappelons qu’un accident impliquant deux trains du CN survenu le 23 février, près du passage à niveau de la rue De Courcelle, entraînait le déversement de 3500 litres de diésel.

La sécurité dans le transport ferroviaire, «c’est un enjeu majeur», dit-elle. «Je veux des mesures mises en place rapidement», explique la libérale. «Je vais surveiller ça de très près. Je ne veux pas juste un rapport de déposé.»

«Je veux travailler main dans la main avec le maire de Montréal», ajoute-t-elle. «Je me suis assurée avec Denis Coderre que ce serait un enjeu majeur»

Lutte à la pauvreté

«Un autre enjeu local important, c’est tout ce qui concerne les femmes, la pauvreté, le vieillissement», explique Marguerite Blais. «Beaucoup de femmes vieillissantes sont seules», mentionne-t-elle, insistant sur l’importance pour le gouvernement d’encourager et d’appuyer les initiatives des groupes communautaires.

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