Aînés : «Je veux continuer à rendre les services accessibles»
«Je travaille pour les aînés depuis plusieurs années et je considère qu’il est de notre devoir d’adapter les services à la réalité de ces personnes. Je suis particulièrement fière d’avoir entre autres implanté le service de la biblio-mobile dans les résidences de personnes âgées il y a déjà trois ans», a déclaré Mme Fournier, rappelant que les 65 ans et plus représentent plus de 12% de la population de la circonscription et qu’ils ont besoin de soins particuliers, notamment en ce qui a trait aux soins à domicile, qui sont plus que nécessaires.
«Offrir des soins de qualité à ceux qui ont bâti la circonscription d’où je viens est une priorité pour moi. Les aînés méritent ce qu’il y a de mieux en matière de mieux-être, a poursuivi Véronique Fournier. Le gouvernement du Parti québécois a d’ailleurs annoncé qu’il investira les sommes nécessaires pour développer le réseau de soins à domicile, qu’il prendra des mesures pour soulager les proches aidants en offrant des mesures de soutien et de répit et qu’il assurera la qualité des soins et des services dans tous les milieux d’hébergement.»
Parmi les autres engagements en matière de santé, on compte également un accès assuré à un médecin de famille.
Comme députée, Véronique Fournier souhaite réaliser l’engagement du Parti québécois d’adopter une politique sur le vieillissement et les aînés. Cette «politique sagesse» sera un guide qui abordera tous les aspects qui touchent les aînés, que ce soit le logement, la santé, la mobilité, l’exclusion et la sécurité. À cet égard, le Parti québécois instaurera des mesures pour que toute forme de violence à l’endroit des aînés puisse être signalée et que ceux qui en sont victimes soient soutenus de façon adéquate.
«Pour ces gens qui sont le fleuron de la population, il est grandement important d’être traité avec respect. C’est pourquoi je veux qu’une loi sur la question de mourir dans la dignité soit finalement adoptée par notre gouvernement. Je suis grandement déçue que le projet de loi 52, qui visait à encadrer les soins de fin de vie, n’ait pu être adopté en février dernier», a déploré la candidate.