Des villes, des États et des entreprises américaines souhaitent signer l’Accord de Paris

Dans la foulée du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris annoncé par Donald Trump, des gouverneurs, des maires et des entreprises américains ont entrepris des démarches auprès de l’ONU afin d’être une entité signataire du texte, a révélé le New York Times.
«Nous ferons tout ce que les États-Unis auraient fait s’ils étaient demeuré engagés», a déclaré l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, qui pilote ce projet.
Les maires de Los Angeles, de New York et de Pittsburgh ainsi que les gouverneurs de la Californie et de New York ont emboîté le pas, même si l’ONU ne prévoit pas que des entités autres que des pays puissent faire partie d’un accord international.
M. Bloomberg croit qu’il faut montrer que le leadership en matière de lutte aux changements climatiques aux États-Unis est passé du fédéral à d’autres échelons de gouvernement. «La plupart des actions qui dictent la lutte aux changements climatiques aux États-Unis sont menées par les villes, les États, les compagnies et la société civile, a écrit M. Bloomberg au secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres. Ensemble, ces acteurs demeurent engagés dans l’Accord de Paris.»
Il se dit même prêt à financer, via sa fondation, les 14 M$ que doivent verser les États-Unis pour le fonctionnement de l’accord.