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Adhésion de la Turquie à l’UE: Recep Tayyip Erdogan est las d’attendre

Turkish President Recep Tayyip Erdogan, left, and French President Emmanuel Macron arrives for a press conference at the Elysee Palace in Paris, Friday, Jan.5, 2018. Erdogan is traveling to Paris for talks with Macron, amid protests over press freedom and the deteriorating state of human rights in Turkey. (Ludovic Marin, Pool via AP) Photo: AP

PARIS — Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré vendredi qu’il était las d’attendre que l’Union européenne décide d’accepter ou non son pays dans ses rangs.

M. Erdogan, qui était de passage à Paris afin de rencontrer son homologue français, Emmanuel Macron, dans un effort pour améliorer les relations de son gouvernement avec l’Europe, a prévenu que la Turquie n’attendrait pas éternellement.

Il a ajouté que son pays pourrait finir par tourner carrément le dos aux Européens.

Les relations entre la Turquie et l’Europe se sont détériorées l’an dernier après que les autorités de plusieurs pays européens eurent interdit aux ministres turcs d’organiser des rassemblement politiques visant à courtiser le vote des expatriés dans le cadre d’un référendum portant sur l’octroi de plus grands pouvoirs au président.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Erdogan vendredi, le président français a reconnu que les pourparlers sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne étaient dans une impasse, mais a affirmé que les relations entre le pays et l’organisation devaient être revues dans le but former un «partenariat» et de «préserver l’ancrage de la Turquie et du peuple turc dans l’Europe».

Les deux leaders ont également discuté du conflit israélo-palestinien, de la lutte contre le terrorisme et de la guerre en Syrie, en plus de signer des ententes relatives à la défense et au commerce, incluant l’achat de 25 Airbus A330 par Turkish Airlines.

Le voyage de Recep Tayyip Erdogan en France est le premier depuis que son gouvernement a brutalement réprimé ses opposants présumés à la suite du coup d’État raté de juillet 2016, emprisonnant environ 50 000 personnes et congédiant quelque 110 000 employés de la fonction publique.

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