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Mer de Chine: le pétrolier risque d’exploser

In this image from video run by China's CCTV shows the Panama-registered tanker "Sanchi" is seen ablaze after a collision with a Hong Kong-registered freighter off China's eastern coast, Monday, Jan. 8, 2017. The U.S. Navy has joined the search for 32 crew members missing from the oil tanker that caught fire after colliding with a bulk freighter off China's east coast. (CCTV via AP Video) Photo: AP
Rédaction - The Associated Press

PÉKIN, Chine — Le pétrolier iranien qui a pris feu après être entré en collision avec un navire de fret au large de la côte est de la Chine risque maintenant d’exploser, rapporte lundi la presse chinoise.

Trente-deux membres d’équipage sont toujours portés disparus et les opérations se poursuivent pour empêcher la marée noire de se propager.

Des dirigeants chinois cités par la télévision publique du pays révèlent que les 30 Iraniens et deux Bangladais portés disparus depuis la collision survenue tard samedi n’avaient pas été retrouvés à 8h, heure locale, lundi matin. L’intensité des flammes et les gaz dangereux qui émanent du brasier compliquent les opérations.

Le Sanchi, un pétrolier immatriculé au Panama, naviguait de l’Iran en direction de la Corée du Sud quand il est entré en collision avec le CF Crystal, qui est immatriculé à Hong Kong, à 257 kilomètres de la côte de Shanghaï, selon le ministère chinois des Transports.

Des navires et des avions chinois, américains et sud-coréens participent aux recherches pour retrouver les marins du Sanchi. Les 21 membres d’équipage du Crystal, qui naviguait des États-Unis vers la Chine, ont été secourus, selon Pékin.

La cause de la collision n’est pas encore connue.

Un membre de la garde-côtière sud-coréenne, Kwon Yong-deok, a confié à l’Associated Press qu’une épaisse fumée noire émanait toujours du pétrolier lundi après-midi et que le mauvais temps nuit à la visibilité sur place.

Le Sanchi transportait 136 000 tonnes métriques (soit environ un million de barils) de condensat, un type de pétrole ultra léger, selon les autorités chinoises. M. Kwon a estimé qu’une bonne partie de ce pétrole pourrait s’être rapidement évaporée ou avoir brûlé, ce qui limiterait l’ampleur de la catastrophe écologique.

Le carburant qui s’est échappé du Sanchi pourrait toutefois être plus difficile à nettoyer.

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