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Pas d’accord en vue avant la semaine prochaine sur le shutdown

A sign is displayed at the National Archives building that is closed because of a US government shutdown in Washington, DC, on December 22, 2018. - The partial US government shutdown is set to stretch on through Christmas as the Senate adjourned with no deal to end it in sight. (Photo by ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP) Photo: AFP

Les négociations entre démocrates et républicains ont échoué jeudi aux États-Unis à mettre fin au shutdown, la paralysie partielle des administrations fédérales, qui va se prolonger jusqu’à la semaine prochaine. 

Après quelques minutes seulement dans un hémicycle quasi vide, le Sénat a décidé à l’unanimité d’ajourner la séance jusqu’à lundi 10h (15h GMT) et de ne reprendre l’examen d’une loi budgétaire que mercredi 2 janvier à partir de 16h (21h GMT). 

L’impasse budgétaire, qui dure depuis six jours, se heurte au projet d’un mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump mais auquel s’opposent farouchement les démocrates.

Tant que les deux partis ne se mettront pas d’accord, les financements de 25% des ministères et administrations fédérales resteront suspendus. Or démocrates et républicains apparaissent fermement campés sur leurs positions, chacun se rejetant la faute du shutdown.  

«Le président a dit clairement que toute loi de financement du gouvernement devait financer de façon adéquate la sécurité aux frontières pour arrêter le flot de drogues illégales, de criminels, de membres du gang MS-13, de trafiquants d’enfants et d’êtres humains entrant chez nous, et protéger les Américains», a encore affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, jeudi. 

«Le gouvernement comprend cette crise et a proposé une solution raisonnable et de bon sens aux démocrates il y a cinq jours. Nous n’avons reçu aucune réponse», a-t-elle poursuivi, accusant les démocrates de «choisir ouvertement de maintenir la fermeture du gouvernement pour protéger les immigrés illégaux plutôt que les Américains».  

En face, l’opposition a accusé Donald Trump de plonger le pays «dans le chaos». 

Depuis vendredi minuit, quelque 800 000 employés fédéraux sont affectés, dont la moitié est obligée de travailler pour des services jugés essentiels sans être pour l’instant payée tandis que l’autre est au chômage forcé. 

Le président républicain exige cinq milliards de dollars pour la construction d’un mur censé bloquer l’entrée de clandestins à la frontière avec le Mexique. Les démocrates refusent de le financer, mais proposent des fonds pour d’autres mesures de sécurité à la frontière. 

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