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La doyenne de la Cour suprême des États-Unis, «RBG» absente à la reprise des audiences

FILE - In this Nov. 30, 2018 file photo, Associate Justice Ruth Bader Ginsburg, nominated by President Bill Clinton, sits with fellow Supreme Court justices for a group portrait at the Supreme Court Building in Washington. The Supreme Court says Ginsburg is missing arguments for the first time in more than 25 years as she recuperates from cancer surgery last month. (AP Photo/J. Scott Applewhite) Photo: J. Scott Applewhite/AP

La doyenne de la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg, n’était pas présente à la reprise des audiences lundi, mais travaille de chez elle après avoir subi une intervention chirurgicale.

La magistrate progressiste âgée de 85 ans est réputée n’avoir jamais manqué une audience depuis sa nomination au sein du temple du Droit américain il y a 25 ans.

«La juge Ginsburg n’est pas capable d’être présente aujourd’hui, mais va participer aux décisions sur la base des documents transmis par les parties et de la retranscription de l’audience», a déclaré le chef des juges de la haute cour, John Roberts, à l’ouverture de la séance.

La magistrate travaille à son domicile, a précisé à la presse une porte-parole de la Cour, Kathy Arberg.

Mme Bader Ginsburg avait fait une chute le 7 novembre et s’était cassé des côtes. Lors des examens médicaux, deux nodules cancéreux avaient été détectés dans un poumon. Ils ont été retirés à la mi-décembre dans un hôpital de New York et aucune autre tumeur n’a été détectée.

Ses bulletins de santé sont suivis de près aux États-Unis, où «RBG» jouit d’un véritable culte dans les milieux de gauche pour ses positions féministes ou de défense des minorités.

Ses partisans s’inquiètent du choix de son successeur, une prérogative du président. Le républicain Donald Trump a déjà nommé deux juges conservateurs à la Cour suprême depuis son investiture, plaçant les progressistes en minorité pour de longues années.

La Cour est l’arbitre des grands sujets de société, comme le droit à l’avortement, la régulation des armes à feu, les droits des minorités ou la protection de l’environnement.

Mme Bader Ginsburg, nommée à vie comme tous les juges de cette institution, a souvent dit qu’elle ne prendrait sa retraite que lorsqu’elle ne se sentirait plus capable de travailler.

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