Voir le bon côté des choses
Au moment d’écrire ces lignes, Canadien ne va pas bien. Bien sûr, il est possible qu’hier soir, Canadien ait gagné 2-1 contre le New Jersey et que la ville soit en liesse, mais ce ne serait que temporaire.
Le problème est plus profond. Depuis la remontée spectaculaire des Rangers, samedi dernier, Canadien n’est plus lui-même. Le mental est affecté.
La tentation pour Claude Julien de faire un Mike Babcock ou un Bill Peters de lui-même sera grande. Même nous, de notre salon, avons envie de crier dans le casque de certains joueurs que nous ne nommerons pas, comme Kotkaniemi, Domi ou Price.
Pourtant, ce n’est pas là la bonne attitude à avoir.
Un feu de paille
Il y a des façons moins radicales de régler ce genre de problème. Par exemple, Canadien pourrait échanger un de ces trois joueurs, en douceur. Eille! Pas besoin de crier!
Nous aurions une préférence pour Price. Ça fait quand même 10 ans qu’on vous le dit, qu’il est un feu de paille.
Or, il est difficile d’échanger un gardien payé trop cher dans une période où il n’est pas très bon en retour de joueurs excellents.
Il faudrait être un as de la persuasion; une description qui ne correspond pas vraiment à celle de Marc Bergevin, un gars qui n’a même pas encore réussi à nous persuader que les vestons à carreaux, c’était élégant.
Pour sauver Canadien, ne reste donc plus qu’à espérer que Jonathan Drouin revienne vite de sa blessure.
Ou, encore mieux: qu’il ne revienne pas vite de sa blessure, et que Canadien continue de s’enfoncer et décroche ainsi une bonne chance de repêcher Alexis Lafrenière à la fin de la saison.
Il y a toujours moyen d’être positif.