Price est le plus dur à déjouer, selon les joueurs
MONTRÉAL — Même s’il est loin de connaître la meilleure saison de sa carrière, Carey Price demeure le gardien de but le plus difficile à déjouer dans la Ligue nationale, et ce par une forte marge.
C’est ce qui ressort d’un sondage mené par l’Association des joueurs de la LNH, auquel ont participé plus de 500 des quelque 750 joueurs du circuit.
Le portier du Canadien de Montréal a reçu 41 pour cent des votes parmi les 439 joueurs qui se sont prononcés sur la question. Il se classe loin devant Jonathan Quick, des Kings de Los Angeles, qui vient au deuxième rang, avec 12 pour cent des votes.
Pekka Rinne (9,3%), des Predators de Nashville, Sergei Bobrovsky (8,2%), des Blue Jackets de Columbus, et Braden Holtby (5%), des Capitals de Washington, complètent le top-5.
Selon un porte-parole de l’Association des joueurs, le scrutin s’est échelonné du camp d’entraînement jusqu’au 6 janvier.
À cette date, Price affichait un dossier global de 12-14-2, une moyenne de buts alloués de 2,92 et un taux d’arrêts de ,910. Price se classait alors au 25e rang pour la moyenne parmi les 31 gardiens qui avaient participé à au moins 20 rencontres, et au 22e échelon pour le taux d’arrêts.
Sidney Crosby obtient la cote de ses homologues dans de nombreuses catégories. Il est notamment perçu par 29,9% comme le joueur le plus difficile à affronter et par 33% au titre de meilleur modèle.
Shea Weber se classe dans le top-5 dans ces deux catégories et au troisième échelon parmi les défenseurs les plus difficiles à affronter, non loin derrière Erik Karlsson, des Sénateurs d’Ottawa, et Drew Doughty, des Kings de Los Angeles.
Le Centre Bell est considéré comme l’aréna le plus agréable où jouer et l’amphithéâtre offrant la meilleure surface glacée. Les partisans du Canadien se classent troisièmes, derrière ceux des Blackhawks de Chicago et des Predators de Nashville.
À cette dernière question, les joueurs ne pouvaient pas choisir les partisans de l’équipe pour laquelle ils évoluent.