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Le Canadien a présenté un visage familier

Graham Hughes / La Presse Canadienne Photo: Graham Hughes
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Après un camp encourageant et deux performances impressionnantes en début de campagne, le Canadien est finalement tombé à plat, présentant le visage qu’il espère ne pas montrer trop souvent cette saison.

L’offensive de la formation montréalaise a été aisément freinée par la défensive des Kings de Los Angeles, jeudi, et le Tricolore a été blanchi 3-0.

En fait, le visage présenté par les joueurs du Canadien jeudi rappelait celui de la saison passée. L’attaque a dominé au chapitre des tirs, 40-29 contre les Kings, mais la plupart sont venus de la périphérie et n’ont pas été particulièrement dangereux. À l’autre bout de la patinoire, la défensive a payé pour ses quelques erreurs.

Lors de ses huit défaites en octobre 2017 dans le cadre d’un début de campagne catastrophique, le Canadien avait dominé ses rivaux au chapitre des tirs à six reprises.

«Le gardien adverse a eu une soirée facile, a noté Brendan Gallagher après la rencontre contre les Kings. Bien sûr, il a réussi les arrêts et n’a pas fait d’erreurs, je ne veux rien lui enlever. Mais il y a toujours des moyens de marquer et nous ne lui avons pas suffisamment compliqué le travail en nous plaçant entre les défenseurs et lui, en gagnant les batailles. Nos charges ont trop souvent pris fin après le premier tir.»

«Leurs défenseurs ont fait du bon travail pour nous garder à l’extérieur ou balayer les retours», a renchéri l’entraîneur-chef Claude Julien, souhaitant aussi souligner le travail des Kings.

L’offensive du Canadien devra trouver un moyen de générer des chances à partir de l’enclave ou de profiter des retours autour des gardiens malgré ses lacunes au niveau de la taille et de la force physique de ses attaquants.

«Les chances de qualité viennent de l’enclave ou lorsqu’un joueur fonce au filet, a rappelé Andrew Shaw. C’est quelque chose sur quoi nous allons devoir travailler lors des prochaines rencontres.»

L’avantage numérique du Tricolore aura peut-être aussi besoin d’être peaufiné. Les hommes de Claude Julien ont profité d’une seule de leurs 11 occasions depuis le début de la campagne.

Jeudi, face aux Kings, le Canadien a obtenu trois occasions avec un homme en plus en fin de deuxième période alors que son déficit était de 2-0. Il n’a toutefois décoché que deux tirs au but, en plus de voir Tomas Tatar atteindre la barre horizontale.

«Je crois que nous devons bouger la rondelle un peu plus vite et qu’il faut tirer quand nous en avons l’occasion, a noté Julien. (Jeudi), nous avons parfois forcé le jeu en voulant y aller de passes transversales à la place de tirer au but et de tenter de sauter sur les rondelles libres.

«Ça reflète l’allure de la rencontre. Nous avons eu l’air rouillés, nous n’étions pas aussi rapides qu’à l’habitude. Habituellement, après une ou deux passes, la rondelle est sortie de notre territoire. Là, les passes étaient dans les patins ou n’étaient pas sur les lames des bâtons. Je ne peux pas dire que nous n’avons pas essayé ou qu’il y avait un manque au niveau de l’effort, mais nous n’avons pas bien paru au niveau de l’exécution.»

Le Canadien voudra donc rapidement retrouver ses bonnes habitudes, alors qu’il accueillera les Penguins, samedi. Ces derniers auront alors l’occasion de venger la défaite de 5-1 subie samedi dernier à Pittsburgh.

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