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Les Rangers veulent faire mieux à l'étranger

Fred Chartrand / La Presse Canadienne Photo: Fred Chartrand
Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les Rangers de New York arborent des chandails différents selon qu’ils évoluent au Madison Square Garden ou à l’étranger. Ils présentent des visages différents aussi.

Jusqu’à maintenant, les Rangers affichent un dossier de 3-7-2 sur la route, l’un des pires dans la LNH, comparativement à une fiche de 10-4-0 à domicile.

En frais de pourcentage d’efficacité, il n’y a que les Devils du New Jersey (2-10-1) et les Sénateurs d’Ottawa (3-8-1) qui ont été plus mauvais que les «Blue Shirts» à l’étranger pendant les deux premiers mois de la saison.

Par ailleurs, avant d’affronter le Canadien de Montréal samedi soir, les Rangers n’avaient pas encore gagné en temps réglementaire à l’extérieur de leur domicile, avec trois victoires acquises en tirs de barrage.

Et il y a pire. La formation new-yorkaise s’est présentée au Centre Bell sans avoir touché le fond du filet sur une glace adverse lors de ses deux dernières sorties. Et ce, face à deux des pires équipes de la LNH.

Le 23 novembre, ils se sont inclinés 4-0 devant les Flyers de Philadelphie. Six jours plus tard, ils étaient victimes d’un autre jeu blanc, 3-0 celui-là, contre les Sénateurs. Leur disette sans but à l’étranger était de 122 minutes 29 secondes avant le duel contre le Tricolore.

C’est peut-être ce qui explique pourquoi David Quinn, le nouvel entraîneur-chef des Rangers, a fait patiner ses joueurs même si c’était une journée de match, samedi matin. Une pratique que son prédécesseur Alain Vigneault avait carrément abandonnée pendant les dernières saisons de son règne.

Et ils ont patiné avec entrain sur la glace du Centre Bell.

«Vous ne disputerez pas toujours votre meilleur match chaque soir, mais vous devez vous fier à la structure et au processus pour connaître du succès. Et c’est quelque chose que nous avons laissé tomber dernièrement, surtout lors des deux dernières rencontres à l’étranger», a affirmé Quinn.

«Nous devons être meilleurs à l’étranger, et c’est un sujet dont nous avons beaucoup parlé hier soir, a-t-il enchaîné. Tout ce que nous faisons pour nous préparer à jouer devant nos partisans doit être transposé lors de nos matchs à l’étranger. C’est facile de jouer devant 20 000 personnes qui vous encouragent. Le défi, c’est de traîner cette mentalité, cet engagement physique et mental, pour gagner à l’extérieur de notre domicile. Nous devons améliorer cet aspect.»

Selon le jeune défenseur Neal Pionk, l’une des belles révélations dans le camp des Rangers, tout est une question d’attitude mentale.

«Peu importe où nous jouons, à l’heure où nous jouons et contre qui nous jouons, nous devons sauter sur la patinoire, nous concentrer sur le travail que nous avons à faire et jouer comme nous en sommes capables. C’est certain que nous voulons commencer, dès ce soir, à mieux jouer à l’étranger.»

Malgré ce piètre dossier loin de leurs partisans, les Rangers demeurent au plus fort de la lutte pour une place dans les séries éliminatoires.

Avant le match de samedi au Centre Bell, ils occupaient le huitième rang du classement général avec 28 points en 26 matchs, un de plus que les Islanders de New York et le Canadien. Les Rangers ont cependant disputé deux parties de plus que leurs petits cousins et une de plus que le Tricolore.

Un peu comme avec le Canadien, les Rangers affichent un rendement au-delà des attentes, quelque dix mois après la fameuse lettre des dirigeants de l’équipe avisant les partisans d’un changement de direction.

Les Rangers avaient passé de l’écriture aux actes dans les semaines qui ont suivi en échangeant Rick Nash aux Bruins de Boston, de même que Ryan McDonagh et J.T. Miller au Lightning de Tampa Bay.

«Il s’est dit beaucoup de choses au sujet de la lettre et des transactions que nous avons effectuées en février, mais c’était en février, a noté Quinn. Les joueurs dans le vestiaire ont confiance en leurs moyens et nous avons réussi à nous placer dans une position où notre fiche est peut-être un peu meilleure que ce que bien des gens prévoyaient. Mais nous sommes aussi persuadés que nous pourrions présenter un meilleur dossier encore.»

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