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La police demande l’ADN de Cristiano Ronaldo

Cristiano Ronaldo Photo: Martin Rickett / The Associated Press

LAS VEGAS — Les autorités policières ont demandé à Cristiano Ronaldo de fournir un échantillon d’ADN dans le cadre d’une enquête sur les allégations d’une femme du Nevada qui dit avoir été violée par le joueur de soccer étoile, en 2009, dans un hôtel de Las Vegas, et avoir été payée par celui-ci pour ne pas ébruiter l’affaire.

C’est ce qu’ont tour à tour révélé l’avocat de Ronaldo et la police de Las Vegas, jeudi.

L’avocat Peter S. Christiansen a minimisé ce nouveau développement, nié les allégations de viol et déclaré que la cueillette d’éléments de preuve était une étape courante dans toute enquête.

Dans un communiqué, la police a confirmé qu’une requête officielle a été acheminée aux autorités italiennes afin d’obtenir un échantillon d’ADN de Ronaldo.

Laura Meltzer, une porte-parole du service de police de Las Vegas, a confirmé que la requête était accompagnée d’un mandat.

Ronaldo, un Portugais, joue avec la Juventus, une équipe établie à Turin en Italie.

«M. Ronaldo a toujours affirmé, comme c’est le cas aujourd’hui, que ce qui est arrivé à Las Vegas en 2009 était de nature consensuelle, a déclaré Me Christiansen. Ainsi, il ne faut pas se surprendre si de l’ADN était présent, ni que la police fasse cette requête très normale dans le cadre de son enquête.»

Kathryn Mayorga, une ancienne mannequin et professeure à l’école, a rapporté la présumée attaque à la police en juin 2009. Elle a subi un examen médical afin de recueillir des preuves d’ADN.

Toutefois, l’enquête a été interrompue peu de temps après parce que, selon la police de Las Vegas, elle a identifié son agresseur comme étant un joueur de soccer européen — non par son nom — et n’a pas dit où l’incident a eu lieu.

L’Associated Press n’a pas l’habitude de nommer les gens disant être victimes de crimes sexuels. Toutefois, Mme Mayorga a donné son accord par le biais de ses avocats pour que son nom soit dévoilé publiquement.

L’enquête policière a été rouverte à la demande de Mme Mayorga, en août dernier, peu de temps avant que ses avocats ne déposent une poursuite civile, affirmant que Ronaldo l’avait violée et qu’elle avait été payée 375 000 $ pour acheter son silence.

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