Montréal, ville de sport (pour l’instant)
Pendant que le Tout-Montréal est occupé à se demander si Andrei Markov reviendra finir ses jours dans l’indignité avec Canadien, il se passe plein de choses dans le monde du sport montréalais.
Félix Auger-Aliassime se démarque à la Coupe Rogers, un tournoi dont le nom exsude très peu de prestige, il nous semble. «Roger», ça ne sonne pas très chic. Même la Coupe Longueuil paraît bien à côté de ça. Reste que les exploits d’Auger-Aliassime nous donnent le goût de le suivre sur Instagram, ce qui ne nous était pas arrivé depuis Eugenie Bouchard.
Pendant ce temps, l’Impact de Montréal faisait l’acquisition de deux gros noms, même s’ils contiennent très peu de lettres : Ballou et Bojan. Ce dernier est une sorte d’Alexandre Daigle du soccer, mais qui aurait mieux viré. Il a joué avec de nombreux grands clubs, mais il n’aurait pas atteint son plein potentiel parce qu’il souffre d’anxiété. Heureusement, la pression de jouer au soccer à Montréal n’est pas la même que celle qui consiste à jouer au hockey à Montréal.
De toute façon, mieux vaut un joueur inquiet qu’un joueur qui s’en sacre. On en a déjà des comme ça.
Mine de rien, avec Bojan – le Messi des pauvres –, avec le toujours fiable Piatti, avec Ballou (dont on connaît le talent) et avec le Finlandais Lassi Lappalainen, qui a beaucoup de chien, cette équipe devrait nous offrir une belle fin de saison. On note d’ailleurs l’excellente idée de l’Impact de s’inspirer de Canadien et de sa filière finlandaise. «Pelasi hyvin», comme dirait le Pierre Houde d’Helsinki.
Et c’est sans parler des Alouettes. Parce que ça ne nous tente pas.
Par les temps qui courent, on a vraiment l’impression que Montréal est une ville de sport. Profitons-en avant que la ville ne redevienne hockey dans deux semaines…