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Olympiques: Pascal Dion a «le mental dans le tapis»

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Pascal Dion, participe aux deuxièmes Jeux olympiques de sa carrière Photo: Gracieuseté, Greg Kolz

Le patineur de vitesse Pascal Dion, enfant de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et entraîneur au Club de patinage de vitesse de PAT, se dit fin prêt à maximiser ses chances de médaille dans le cadre de sa deuxième participation olympique. Le multiple médaillé mondial s’est entretenu avec Métro, à quelques heures de son grand départ pour Beijing.

Les dernières médailles qu’il a obtenues lors de la Coupe du monde de patinage de vitesse courte piste de l’ISU à Debrecen, en Hongrie, en novembre 2021, ont galvanisé Pascal Dion.

«Mon mental est dans le tapis», partage-t-il d’un ton déterminé.

Si, depuis près d’un an et demi, il n’a pas eu l’occasion de se mesurer à d’autres patineurs sur le plan olympique, sa plus récente compétition lui a permis d’observer ses adversaires et de se préparer mentalement.

Pascal Dion indique aussi que les derniers adversaires qu’il a affrontés seront ceux à qui il se mesurera en Chine, «un avantage», selon lui.

Ses multiples podiums lors de la Coupe du monde lui ont permis d’être premier au cumulatif des médailles, ce qui lui a donné «une grande confiance» pour ses deuxièmes Jeux olympiques, confie-t-il.

Un mental d’acier

Pascal Dion dit être «focus» sur son objectif olympien. Il raconte avoir travaillé fort ces derniers mois, malgré les fermetures des patinoires et le contexte pandémique.

Sa préparation mentale est une des clés de ces derniers résultats, affirme le jeune athlète.

«J’ai beaucoup travaillé à «tirer les tours» – prendre la tête de la course – et sur les dépassements en fin de course.» Un point sur lequel il était selon lui «dû», tant sur le plan mental que physique.

Son objectif à Beijing n’est pas forcément d’accumuler les médailles, mais bien de prendre du plaisir et d’être fier de ce qu’il accomplit, précise-t-il.

Soutien de la communauté

Pascal Dion a étudié au collège Saint-Jean-Vianney (CSJV) de Rivière-des-Prairies et s’entraîne au Club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles.

Toute la communauté est derrière lui et l’athlète le ressent. «Vivre dans l’est de l’île de Montréal, c’est comme vivre en région. Le soutien de la communauté est plus palpable», partage-t-il.

Son ancien enseignant d’éducation physique au CSJV, Daniel Fullum, ressent un sentiment de fierté et des frissons à chacune des courses de son ancien élève. «Ce lien d’appartenance à une communauté plus serrée joue possiblement dans sa préparation mentale», pense l’enseignant.

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