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Après Gallagher, au tour de Galchenyuk

Photo: Getty

La décision de Marc Bergevin de laisser tomber le contrat de transition pour s’assurer que Brendan Gallagher bousculera les gardiens adverses et causera le chaos dans un chandail du Canadien de Montréal pour les six prochaines années a été louangée.

Ce contrat aura l’air encore meilleur dans trois ou quatre ans quand Gallagher sera le capitaine de l’équipe et que son salaire ne comptera que pour 3,75 M$ sur la masse salariale.

Au moment où tout le monde pensait que le directeur général tenait mordicus au contrat de transition pour les joueurs qui sortent de leur entente de recrue, il nous lance cette balle courbe. C’est à se demander ce qu’il fera avec Alex Galchenyuk, le prochain joueur sur sa liste. Cela dépendra beaucoup de ce que Galchenyuk et son agent, l’ancien de la LNH Igor Larionov, recherchent. S’ils veulent de la sécurité où s’ils sont prêts à parier que Galchenyuk n’a pas encore atteint son plein potentiel offensif et qu’il risque d’y arriver dans les deux ou trois prochaines saisons.

Ce serait dans le meilleur intérêt de l’équipe et de Galchenyuk que ce dernier devienne un joueur de centre qui produit à l’attaque – s’il finit par être utilisé à sa position naturelle. Surtout parce que le Canadien, qui, historiquement, a développé certains des meilleurs joueurs offensifs de tous les temps, n’a pas compté sur un réel joueur d’élite en attaque depuis bientôt trois décennies.

Réalisez-vous que le CH n’a pas vu un de ses joueurs finir dans le top 10 des pointeurs de la LNH depuis Mats Naslund en 1985-1986 – Naslund est aussi le dernier joueur du Tricolore à avoir franchi le plateau des 100 points. Toutes les organisations dans la ligue ont eu un joueur dans le top 10 depuis cette date, à part les Blue Jackets de Columbus, le Wild du Minnesota et les Predators de Nashville, toutes des équipes d’expansion.

Gallagher ne sera pas ce type de joueur, même s’il est certainement capable de produire de 50 à 60 points par saison, en plus d’afficher le genre de leadership dont une formation gagnante a besoin. Max Pacioretty? Il récolte des buts, mais une saison de 100 points, cela semble être trop demandé. Tomas Plekanec, David Desharnais et Lars Eller n’ont jamais passé proche de ce plateau jusqu’à présent. On peut tenir pour acquis qu’ils n’y arriveront pas.

Galchenyuk est donc le seul espoir pour le Canadien d’avoir un joueur offensif d’élite. Il reste à savoir s’il prendra la chance d’accepter un contrat à court terme en attendant de le devenir.

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