La Coalition rouge presse le SPVM de «réviser» sa Politique d’interpellation
«On demande qu’ils mettent plutôt la politique sur des soupçons raisonnables» a déclaré Alain Babineau, le président de la Coalition rouge.
«On demande qu’ils mettent plutôt la politique sur des soupçons raisonnables» a déclaré Alain Babineau, le président de la Coalition rouge.
Le chef du SPVM a rencontré les communautés noires à la veille de la sortie d’un rapport sur le profilage racial.
De 2014 à 2023, le taux d’interpellations des Noirs, Arabes et Autochtones n’a pas bougé à Montréal, constatent les chercheurs indépendants Armony-Hassaoui-Mulone.
Plusieurs dizaines de personnes racisées et autant de leurs alliés blancs ont marché dans les rues de Montréal samedi.
Un homme de 44 ans qui a été arrêté injustement en novembre 2022 demande 125 000$ pour le préjudice qu'il a subi lors de son arrestation.
Une personne sur trois qui a été interpellée par la police à Montréal et qui l'a déclaré se dit victime de profilage à cause de son apparence ou de son origine.
Le phénomène des «gangs de rue» à Montréal a émergé dans les années 1980 comme une conséquence d'un racisme antinoir, selon les auteurs.
«Trouver des témoignages ce n’est pas le plus difficile, c’est le temps pour les entendre qu’on n’a pas», nuance le président de la CJSM, l’avocat Fernando Belton en entrevue avec Métro.
La marche, organisée par le Comité d'action Justice pour Nicous, a démarré aux portes Roddick de l'Université McGill avant de s'orienter vers le palais de justice de Montréal.
Un décalage existe entre ce que permet le système de justice et la capacité des victimes de profilage racial de se défendre, estime Me Belton.