Faut-il croire Georges Laraque?
Normal.dotm
0
0
1
4
27
Transcontinental Corp
1
1
33
12.0
0
false
21
18 pt
18 pt
0
0
false
false
false
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family: »Times New Roman »;
mso-fareast-theme-font:minor-fareast;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-ansi-language:FR;}
J’ai entendu des extraits d’une entrevue de Georges Laraque sur les ondes de TSN Radio 990 (anciennement TEAM 990) jeudi matin. L’ancien homme fort du Canadien n’était pas très tendre à l’endroit d’un de ses entraîneurs dans la métropole, Guy Carbonneau. (D’ailleurs, je ne sais pas trop pourquoi il est revenu là-dessus. Je pensais que cette histoire avait déjà été assez mâchée l’année dernière.)
Il nous a servi le discours mainte fois entendu du manque de communication entre Carbo et ses joueurs. Il a toutefois poussé le bouchon un peu plus loin en affirmant que les joueurs devaient consulter les médias locaux pour savoir qui serait dans l’alignement pour le match du soir. Il a également avancé que Carbonneau ne le regardait pas dans les yeux s’il se présentait dans son bureau pour lui parler. Il insinue même que l’entraîneur préférait lire les commentaires que les fans faisaient sur lui sur le site web de RDS.
Je n’ai pas lu tout le livre de Georges Laraque. J’ai toutefois lu la partie sur son passage à Montréal. S’il est un peu plus nuancé dans les pages de La force d’y croire, il est très dur et se présente comme la victime. Je ne connais bien sûr pas les détails des problèmes que Laraque a eus avec l’organisation, mais j’ai de la difficulté à croire que la faute revient entièrement à Bob Gainey, Guy Carbonneau et Jacques Martin.
Carbonneau n’était pas parfait quand il était à la barre du Tricolore. Si ça avait été le cas, il aurait encore cet emploi. Mais Laraque semble nous dire que l’homme qui a été le capitaine du Canadien et qui a remporté trois coupes Stanley n’avait pas assez de courage pour parler à ses joueurs. Permettez-moi d’en douter.
Toujours dans l’entrevue radiophonique, le bagarreur augmente l’importance qu’il a eue au sein de l’équipe montréalaise, particulièrement durant la série entre le Canadien et les Bruins en 2009. Selon lui, les gros bonshommes (Benoît Brunet sort de mon clavier!) des Bruins se tenaient tranquilles durant l’affrontement. Je n’ai pas les mêmes souvenirs que M. Laraque. Aux dernières nouvelles, les Bruins l’ont emporté en quatre matchs et en aucun cas le dur à cuire n’a eu un impact significatif. Pour être honnête, à peu près aucun joueur du Tricolore n’a eu un impact durant cette série.
Georges Laraque semble être un homme positif et, pour l’avoir rencontré à quelques reprises, je peux affirmer qu’il est affable et très sympathique. Je crois toutefois qu’on doit prendre avec un grain de sel sa version des événements durant sa courte carrière montréalaise.