La micro-sieste : où la pratiquer, comment et quels bienfaits ?
De plus en plus en vogue, la « micro-sieste » peut s’avérer précieuse pour recharger ses batteries quand on a un petit coup de mou. Voici quelques conseils pour la pratiquer.
Dormir quelques minutes et être requinqué pour le reste de la journée. Voici le concept de la micro-sieste. On peut la pratiquer presque partout : à la maison, au bureau ou encore dans sa voiture.
Pourquoi ça marche ?
Piquer un roupillon de 5 à 20 minutes permet d’offrir une séance de relaxation à son corps en relâchant ses muscles et en se débarrassant du stress emmagasiné au cours de la journée. Ce repos express est également connu pour accroître la concentration, la productivité et favoriser la bonne humeur.
Selon deux études publiées dans le Journal of sleep en 2008, une sieste éclair de 6 minutes améliorerait également les facultés cérébrales liées à la mémoire déclarative, qui permet de stocker les informations relatives à des faits et événements.
Attention toutefois à ne pas dormir trop longtemps : au-delà de 20-30 minutes, l’organisme va entrer dans une phase de sommeil profond. Une sieste longue durée effectuée en pleine journée risque donc de perturber l’horloge biologique et d’entraîner une fatigue plus importante et un état de vigilance diminué que l’on appelle « inertie du sommeil ».
Comment procéder ?
Vous vous sentez fatigué avant une réunion importante ou vous conduisez depuis de longues heures ? Repérez un endroit calme et isolé. Dans l’idéal, allongez-vous en gardant les bras le long du corps, puis fermez les yeux et inspirez profondément. Si vous êtes au travail ou dans un lieu particulièrement lumineux, prévoyez un masque de sommeil.
Pour être sûr de se réveiller, on peut dormir avec un accessoire dans la main comme un trousseau de clés ou un stylo. Au moment où votre corps et votre esprit lâcheront totalement prises pour sombrer dans un sommeil profond, l’objet tombera par terre, ce qui aura pour effet de vous réveiller. Une technique que le célèbre peintre catalan Salvador Dali, adepte de la micro-sieste, avait surnommée « le sommeil de la clé ».