Un conclave pour les nuls

Soucieux d’emboîter le pas à certains médias qui passent de longues minutes chaque heure à nous parler du conclave puisque c’est un sujet qui concerne beaucoup Monsieur et Madame Tout-le-Monde en 2013, nous vous présentons aujourd’hui une chronique qui répondra à toutes vos questions. Nous sommes certains que plusieurs interrogations vous rongent en ce moment et que c’est votre principal sujet d’inquiétude. On élira quand même bientôt le prochain gars avec un chapeau en or qui nous dira comment penser pour les prochaines années!

Premièrement, qu’est-ce qu’un conclave? En gros, c’est exactement comme une grosse soirée au Cabaret Mado, excepté qu’il y a plus d’hommes en robe au conclave. Ces hommes sont réunis en retraite fermée, comme un club de hockey en série, pour déterminer qui sera le nouveau pape.

Selon nos sources non-vérifiées, les candidats commencent par défiler sur un tapis rouge où ils ont à peine une minute pour séduire le groupe. Ensuite, l’animateur Sébastien Benoit leur demande de procéder à une première ronde d’élimination. Il est très facile à cette étape de faire une gaffe et d’en payer le prix : se montrer tolérant envers les homosexuels, vouloir considérer les femmes comme des égales dans l’Église, ou tout simplement avoir l’air de vivre après les années 1800.

Ensuite, c’est l’heure du grand saut. Les candidats papaux enfilent un speedo, se huilent le chest et se préparent à plonger tour à tour d’un tremplin de 10 m pour ensuite être jugés par Alexandre Despaties et un autre gars qui hurle des insanités.

Il est important d’avoir une bouille sympathique, comme Benoit XVI, qui avait charmé tout le monde avec ses cernes à la Jean-Luc Mongrain et sa physionomie générale à la Hannibal Lecter. Le sens de l’humour est aussi apprécié! On aime un pape qui sait rire, comme Jean-Paul II, qui a littéralement passé les dernières années de sa vie plié en deux.

Quand on a fait son choix, on met le nom de l’élu dans une enveloppe, le tout après un souper d’élimination où ça se bitche en masse. Surtout quand deux cardinaux arrivent avec la même robe! Disons que certains sortent leurs griffes…

Voilà, c’est l’heure où la petite fumée blanche s’échappe de la cheminée. Il s’agit la plupart du temps de pages et de pages de plaintes criminelles contre des curés qu’on «échappe» dans le feu, comme le veut la tradition depuis des centaines d’années!

Go Marc Ouellet! Il a tout ce qu’il faut! On a déjà hâte à l’annonce de son élection, qui sera célébrée dans des églises vides partout au Québec.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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