Don Cherry : comment gagner 3 000 $ la minute

Don Cherry gagne des centaines de milliers de dollars par année pour son commentaire au hockey à CBC (Radio-Canada) le samedi soir. En fait, plusieurs sources nous soufflent le montant de 700 000 $, ce qui veut dire, cette année, approximativement 3 000 $ pour chaque minute où il est en ondes. Que lui demande-t-on pour ce montant? De s’habiller en clown (avec des cols de chemise qui empêchent sans doute l’air de se rendre au cerveau) et de tenir des propos préhistoriques sur tout ce qui n’est pas «canadian».

Samedi, pendant le match Canadien-Maple Leafs, Cherry s’est surpassé. Au moment où on pensait avoir entendu toutes les imbécilités possibles sortir de sa bouche, il a réussi l’exploit de prouver que son retard sur le reste de l’humanité n’avait pas de frontière! Il a tenu des propos encore plus rétrogrades que d’habitude, décriant la présence de femmes journalistes dans les vestiaires. Ouaip. En 2013. Surréaliste, même pour ce vieux redneck sénile.

On pourrait y aller dans la facilité en soulignant qu’il a tenu lesdits propos sur les ondes de la télévision publique, payée à même notre argent. Ce serait trop facile, et franchement, on s’en fout que ce débile soit payé grassement avec nos taxes. Ce qui n’est pas normal, c’est qu’il ait encore du temps d’antenne…

Rendu là, n’importe quel diffuseur, privé ou public, aurait congédié ce triste individu, et ce, depuis un bon bout de temps. Les patrons de CBC sont incompétents, ou alors, ils sont d’accords avec lui. Ce sont à eux de rendre des comptes.

Qu’attendent-ils pour le retirer des ondes ?

Ces propos seraient inacceptables sur n’importe quelle tribune. Cherry gagne  sa vie en tenant essentiellement des propos antiquébécois, antieuropéens ou tout simplement antijoueurs qui ressemblent à PK  Subban. C’est le Doc Mailloux du sport!

Xénophobe, hargneux ou raciste, c’est correct si ça vient de Don Cherry, selon ses patrons. Ça fait partie de son «personnage», selon ces grands cerveaux. On parierait que ce sont des hommes blancs et anglophones. Probablement un hasard.

Il est contre les visières, pour les batailles et les coups salauds, etc. Il représente tout ce qui ne va pas dans le hockey d’aujourd’hui. Ses patrons et les commanditaires de sa chronique sont les complices de tout ça.

Tous ces gens sont également sans doute convaincus qu’une commotion cérébrale, comme on ne peut exactement en prédire les conséquences, ça n’existe pas pour vrai. En effet, c’est difficile à évaluer, quand de toute façon tu ne te sers jamais de ton cerveau.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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