Une journée dans la vie de la députée Lise Thériault

Elle souhaitait être réélue et augmenter sensiblement sa majorité, Lise Thériault, députée sortante de la circonscription d’Anjou – Louis-Riel, peut dire mission accomplie. Les électeurs lui ont renouvelé leur confiance et sa majorité est passée de 2955 à 8723 voix.

Il est 8 h 25 lorsque le journaliste du Flambeau arrive au local électoral de la candidate libérale. Dans une heure, les bureaux de vote ouvriront leurs portes et les électeurs se prononceront sur le gouvernement qu’ils souhaitent élire.

À son arrivée, Mme Thériault salue les nombreux bénévoles présents, discute avec son directeur de campagne et s’assure que tout soit prêt pour cette journée. Après tout c’est le jour J, celui qui fait foi de tout.

L’horloge indique 9 h 30. C’est le coup d’envoi. Mme Thériault se dirige vers la voiture, en compagnie de sa responsable des communications (qui agira à titre de conductrice), une amie d’enfance qui l’accompagnera tout au long de cette journée et évidemment en compagnie également du journaliste du Flambeau, non sans avoir encouragé ses bénévoles une nouvelle fois.

« Aujourd’hui, nous visiterons tous les bureaux de scrutin pour saluer les travailleurs d’élections ainsi que les électeurs. L’objectif n’est pas de les convaincre de voter pour moi, ils ont probablement déjà fait leur choix, mais simplement de les remercier de participer à la vie démocratique », indique la candidate libérale.

Après les trois premiers bureaux de vote, ce qui frappe le plus, c’est la relation de proximité que la députée sortante entretient avec les gens. Lorsqu’elle arrive à un endroit, tout le monde se retourne sur son passage. Les électeurs n’hésitent pas à aller à sa rencontre et à la féliciter.

D’autres vont même jusqu’à lui serrer la main ou la prennent dans leur bras en lui disant qu’elle peut compter sur leur vote. La notion de vote secret perd alors tout son sens.

« Ceux qui ne me regardent pas dans les yeux ou qui font tout pour m’éviter du regard, je sais qu’ils ne votent pas pour moi. Mais moi, ça ne m’empêche pas de les saluer. Une fois élue, je suis la députée de tous les gens de la circonscription, qu’ils aient voté ou non pour moi. »

Petite pause pour le dîner. Moment au cours duquel, Mme Thériault raconte ses premiers souvenirs en politique. Elle prend également le temps de consulter ses messages et d’interagir avec les gens qui commentent sa page Facebook.

Sur son chef, elle dira que les gens apprendront à découvrir un leader humain qui a la volonté de changer les choses plutôt que l’image d’intellectuel qui semble lui coller à la peau.

Pause terminée, nous reprenons la route. Le scénario se répète. Chaque endroit que nous visitons amène son lot de témoignages de félicitations. Ça doit être ce qu’on appelle un château fort libéral…

En fin de journée, nous arrivons au dernier bureau de scrutin. Il est alors tout près de 16 h 30 et c’est celui où Mme Thériault exercera son droit de vote. Une fois le bulletin dûment rempli, retour au bureau électoral pour y déposer le journaliste du Flambeau.

Sur place, la candidate sort de la voiture pour nous saluer. Après coup, elle remonte aussitôt pour se diriger vers sa résidence en compagnie de son amie d’enfance et de sa directrice des communications.

Les trois femmes prendront un bon repas et discuteront de tout et de rien. Le moment est à la détente, puisque les jeux sont faits. La politique est mise de côté, du moins pour les prochaines heures, soit jusqu’à la fermeture des bureaux de vote. Après, le téléviseur allumé elles regarderont les résultats défiler.

Très rapidement, le sort de la députée sortante est connu. Les électeurs lui accordent un sixième mandat et optent pour un gouvernement libéral majoritaire. De retour devant ses militants, la joie est à son comble. Elle partage son bonheur avec eux, ceux qui ont été les grands artisans de sa victoire.

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