La CSPÎ présente un budget déficitaire

Ce déficit annoncé est moins important qu’initialement prévu, mais les cibles de réduction de dépenses imposées, elles, sont plus ambitieuses.

Pour pallier les compressions décrétées par le gouvernement Couillard, la CSPÎ avait annoncé en juin devoir se placer en situation déficitaire. Le manque à gagner se chiffrait alors à 4,9 millions de dollars.

Or, à la mi-juillet, une nouvelle cible de compression établie par Québec est venue jeter un pavé dans la marre. La CSPÎ a appris qu’on ne lui permettrait pas d’accumuler un déficit de cette ampleur.

« Aux coupures qui ont été faites ces dernières années, de façon répétitive, s’est ajoutée une mesure générale de réduction », explique Christiane St-Onge, directrice aux services corporatifs, aux communications et secrétaire générale à la CSPÎ.

Selon le calcul du ministère, la commission scolaire doit prévoir un manque à gagner maximal de 1,9 M$. Le 3 M$ restant doit être comblé à partir des fonds déjà prévus.

Cette règle budgétaire annoncée par Québec, imposée à toutes les commissions scolaires et établie en fonction, notamment, de leur nombre d’élèves, s’inscrit dans la démarche du gouvernement pour équilibrer ses finances et s’ajoute aux 150 M$ de compressions qui avaient été annoncées en juin.

Le budget de la CSPÎ se chiffre à plus de 330 M$.