Émilie Auclair veut rassembler Mercier-Est et Mercier-Ouest

Directrice adjointe et directrice générale par intérim de la table de concertation Solidarité Mercier-Est, Émilie Auclair a choisi de se présenter au poste de commissaire scolaire dans la circonscription de Mercier, aux élections du 2 novembre. Elle souhaite rassembler les écoles de Mercier-Est et Mercier-Ouest.

Maman de deux enfants et résidente du faubourg Contrecoeur, Mme Auclair revendique sa connaissance du secteur. Face au nouveau découpage de la circonscription [NDLR : la circonscription de Mercier englobe à présent les districts de Tétreaultville et de Louis-Riel], elle souhaite offrir les mêmes chances aux écoles de Mercier-Est et Mercier-Ouest.

« C’est un défi de relier les deux quartiers. Mais, il faut une concertation plus grande entre les deux territoires. Il est important que l’école Louis-Dupire puisse travailler avec l’école Sainte-Claire par exemple », explique Mme Auclair.

Travaillant dans le district de Tétreaultville, la candidate du Mouvement pour une école moderne et ouverte (MÉMO) estime maîtriser l’ensemble de sa circonscription.

« Chaque matin, je visite les écoles et les organismes communautaires de Mercier-Ouest. Il faut réussir à passer l’obstacle physique qu’est l’A25 et créer un sentiment d’appartenance à Mercier », plaide-t-elle.

« Prioriser l’éducation »

Sur les questions des coupes budgétaires demandées par le gouvernement du Québec, Mme Auclair est catégorique:

« Le commissaire scolaire représente les parents et l’ensemble des citoyens au gouvernement; pas l’inverse. L’austérité n’a pas sa place dans l’éducation. Il faut investir dans l’avenir », argumente-t-elle. La candidate reconnaît tout de même la problématique de surpopulation d’élèves dans Mercier.

« Il va y avoir des agrandissements dans plusieurs écoles. Mais il va encore manquer de place, même après cela », avoue Mme Auclair.

Si elle est élue, la candidate du MÉMO souhaite aussi concentrer ses efforts sur l’accueil des nouveaux arrivants et sur le leadership des élèves.

« Ces derniers pourraient faire du bénévolat, suivre un commissaire scolaire pendant une journée ou encore rencontrer des entrepreneurs. Les élèves sont les dirigeants de demain », conclut-elle.

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