Crooked Arrows : clichés

Après s’être cantonné dans des suites alimentaires destinées pour le marché de l’usage domestique (Bring it On 3 et 4, Road Trip: Beer Pong), le réalisateur Steve Rash revient au grand écran avec la comédie sportive Crooked Arrows.

Afin d’obtenir l’accord des membres de son conseil dans un projet d’agrandissement d’une réserve autochtone, un métis et jeune homme d’affaires (Brandon Routh) accepte d’entraîner l’équipe de crosse de la réserve.

Ce drame sportif ultra prévisible n’offre rien de bien nouveau sous le soleil. Il est vrai que la crosse est un sport qui a rarement été abordé au cinéma et ce film souligne les origines amérindiennes de ce sport. On a droit à une leçon démagogique sur le bien fondé et l’importance du respect des valeurs traditionnelles à travers un récit bourré de clichés. Les personnages sont dessinés à gros traits comme cet avide promoteur de race blanche qui cherche à profiter d’une situation avantageuse.

Bien qu’elles se révèlent assez bien troussées, les séquences de jeu sont parfois laissées de côté au profit d’un scénario qui s’éparpille dans de nombreuses et peu captivantes sous-intrigues. La réalisation à l’ancienne est plutôt moyenne et outre la présence au générique de Brandon Routh (Superman Returns), ce film se serait vraisemblablement retrouvé sur les tablettes des vidéoclubs et magasins en ligne.

Cote: *1/2 sur 5

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