Monique Vallée souhaite devenir mairesse de LaSalle
Monique Vallée briguera le poste de mairesse de l’arrondissement LaSalle. La conseillère de Ville sortante pour Équipe Coderre se mesurera à Manon Barbe le 5 novembre.
Originaire de Montréal, Mme Vallée est en poste depuis 2013. Dès les premiers jours de son mandat, le maire de Montréal, Denis Coderre, l’avait nommée au comité exécutif où elle est responsable du développement social, communautaire et de l’itinérance. Elle s’occupe aussi des dossiers qui touchent l’accessibilité universelle, les aînés et la lutte à la pauvreté.
Avant les fusions, Mme Vallée avait été élue conseillère municipale de Ville LaSalle de 1995 à 2001. Durant ces périodes, elle s’est impliquée auprès de plusieurs conseils d’administration d’établissements scolaires de l’arrondissement.
Rumeur
À l’annonce officielle de sa candidature, Monique Vallée a voulu rétablir les faits concernant les pressions qu’elle aurait pu subir. «Je n’ai pas été obligé de me présenter», a-t-elle insisté.
Depuis plusieurs mois, Denis Coderre tentait de convaincre Robert Poëti, le député de Marguerite-Bourgeoys, de représenter son parti à LaSalle. Son refus laissait le champ libre à Manon Barbe, qui sollicite un quatrième mandat.
Avec sa candidature, Mme Vallée souhaite revitaliser LaSalle. «Le dynamisme n’est plus aussi présent qu’avant. C’est dans le but de raviver ce vivre ensemble que j’ai eu envie de me présenter», explique celle qui se sent prête à relever le défi grâce à l’expérience des dernières années.
Lors de l’élection précédente, Mme Vallée contestait le projet sur l’îlot Wanklyn, dont les deux propositions du promoteur ont été rejetées par les citoyens. Alors que des sondages sont en cours concernant la troisième ébauche, Mme Vallée n’a pas voulu confirmer sa position sur l’éventuelle construction.
«On va commencer par se faire élire, ensuite on consultera. On va faire les démarches quand ce sera le temps», a-t-elle assuré.
Seule élue de l’opposition officielle à LaSalle, elle prétend être tenue à l’écart dans les dossiers. «Chaque fois, je dois faire des démarches auprès le directeur général de l’arrondissement quand je désire obtenir une information», raconte la conseillère sortante qui se dit ouverte à la discussion et prête à travailler avec tout le monde, sans égard à leur allégeance politique.