Alouettes: enfin un peu de positif

Petit congé de négativisme cette semaine. Ensemble, prenons le temps de féliciter quelques joueurs qui répondent aux attentes ou qui se révèlent de belles surprises chez les Alouettes de Montréal. C’est qu’ils ne sont pas légion en ce début de saison…

Kyries Hebert (maraudeur)
Coup de cœur personnel, Hebert n’a pas volé son poste de maraudeur au camp d’entraînement – n’en déplaise à Étienne Boulay. Le joueur de 6 pi 03 po agit comme un véritable marteau au sein de la tertiaire montréalaise. Et il ne rate pas souvent ses clous. Il joue de façon physique, intimidante, mais surtout intelligente. En prime : il est dominant sur les unités spéciales.

Brandon London (receveur)
Pendant que Jamel Richardson se pose des questions sur son début de saison difficile, Brandon London a des réponses. Fort de trois parties consécutives où il a  amassé plus de 100 verges amassées, le receveur montre une constance rassurante au sein d’une attaque qui n’a pas le même punch que par les campagnes passées.

Shea Emry (secondeur)
Shea s’est-il remis de sa commotion cérébrale subie l’an dernier? À le regarder aller depuis quatre matchs, on ne se le demande plus trop. Toujours près du ballon et d’une intensité contagieuse, le secondeur canadien n’a pas grand-chose à se reprocher. Il fait de l’excellent travail face aux porteurs de ballon adverses, ses 26 plaqués en témoignent : une performance qui lui vaut la deuxième place à ce chapitre chez les Alouettes et la sixième dans la ligue.

Darryl Townsend (unités spéciales)
Personne ne vous parlera de Townsend, un maraudeur canadien qui fait du boulot plus qu’honnête sur des unités spéciales en difficulté. Avec ses 11 plaqués, il mène la LCF.

Patrick Lavoie (centre-arrière)
On ne peut pas ne pas le mentionner. Chaque match qui passe est une preuve supplémentaire de l’ascension du jeune Québécois au sein de l’offensive. Inébranlable sur ses blocs et n’échappant presque jamais le ballon, Lavoie a une longueur d’avance pour remporter le titre de recrue de l’année chez les Alouettes en 2012.