Un an d’attente pour boucher un «cratère» sur le boulevard Gouin
Un trou profond au milieu de la chaussée du boulevard Gouin Est n’a toujours pas été réparé et ne le sera pas avant juillet, soit un an après son apparition.
Ce trou, profond de plusieurs dizaines de centimètres est apparu l’été dernier à l’entrée d’un virage à proximité du Collège Saint-Jean-Vianney.
Les opérations nécessaires ne seront cependant effectuées que « lors des travaux de planage et revêtement prévus sur le boulevard Gouin », soit au minimum à la mi-juillet, selon la Ville de Montréal.
« Le boulevard Gouin fait partie des artères parcourues durant les opérations nids-de-poule menées par la Ville-Centre. Cependant, la problématique constatée à cet endroit ne peut être corrigée au moyen de ce type d’intervention qui vise la réparation de défauts ponctuels de plus petite envergure », indique la Ville, ajoutant qu’une « réparation ponctuelle plus majeure», sera donc réalisée lors de la réfection de cet été.
Il s’agit d’une attente supplémentaire pour les usagers du boulevard Gouin Est, l’une des voies les plus mal en point de la métropole.
L’arrondissement avait procédé à l’installation rapide de petites barrières durant le mois d’août 2018, mais la situation demeurait très dangereuse, car ces barrières obligeaient les usagers à se décaler sur la voie d’à côté, réservée à ceux qui circulent en sens inverse. Le pied d’une barrière était même tombé dans le trou, rendant inutile cette première précaution.
Face aux risques de collisions, l’arrondissement avait finalement procédé à la mise en place de barrières de bétons et de feux de signalisation temporaires à la fin du mois d’octobre 2018, soit trois mois plus tard.
Ces mesures d’urgence avaient également engrangé un renvoi de responsabilité entre l’arrondissement et la Ville-Centre, qui s’accusaient mutuellement d’être à l’origine du statu quo.
La Ville-Centre faisait alors valoir le fait que la réparation de nid-de-poule était du ressort de l’arrondissement, tandis que ce dernier considérait qu’il s’agissait bien plus que d’un nid de poule et que la réparation n’était pas de sa compétence.