Soutenez

Jonathan Doucet passe du karaté au MMA

Jonathan Doucet
Jonathan Doucet participera à son premier combat d’arts martiaux mixtes professionnel le 15 décembre prochain Photo: Olivier Faucher – Métro Média

Le 15 décembre, le Prairivois originaire de Montréal-Nord Jonathan Doucet fera le saut dans le ring des arts martiaux mixtes (ou MMA pour mixed martial arts) professionnel. Il s’adonnera à une discipline qui comprend son lot d’adrénaline et de risques pour la santé.

Lorsque l’ex-champion du monde en karaté Jonathan Doucet a reçu l’offre de la compagnie New Era Fighting, lancée en avril dernier et soutenue par le groupe Yvon-Michel, il a vu le bon moment pour réaliser un rêve qu’il a depuis plusieurs années. Il a signé un contrat pour cinq combats.

L’athlète a déjà largement fait ses preuves en karaté. Couronné champion du monde au combat par points chez les moins de 90 kbs en 2012, il est également directeur du Club Karaté plus, à Montréal-Nord.

Mais l’athlète ne voulait pas s’arrêter là. En suivant la popularité montante des arts martiaux mixtes, il y a développé un nouvel intérêt. « En faisant du sport de combat, on regarde la MMA à la télé et on se dit ‘’il me semble que je serais capable’’ et ‘’j’aurais l’air de quoi contre cette personne-là?” »

Mais exceller en karaté est-il suffisant pour pratiquer ce sport où bien plus de coups sont permis? Pour Doucet, cela constitue une bonne base, mais l’athlète a tâché de développer d’autres habiletés, comme celles nécessaires à la lutte au sol.

Il s’entraîne ainsi à son Club de karaté, mais aussi en Ju Jitsu au Gym le Local, à Montréal-Est, qui l’a « beaucoup aidé » pour l’apprentissage de cette discipline.

Des risques assumés

Le karaté, bien qu’il soit un sport de combat, n’est pas violent. « En karaté, on n’est pas obligé de frapper très fort, souligne M. Doucet. Tu touches et tu as le point »

En faisant le saut en arts martiaux mixtes, l’athlète s’expose à de nouveaux risques pour sa santé. En effet, une étude américaine de médecine sportive a révélé que 228.7 combattants exposés à un combat sur 1000 en sortaient avec une blessure, ce qui en fait le sport d’arts martiaux le plus dangereux. La majorité de ces blessures sont sur la région de la tête.

Doucet veut toutefois voir plus loin que ces risques. « Je vois de plus en plus le monde mourir tôt et ça remet les choses en perspective, soutient-il. Pourquoi je m’empêcherais de vivre ma vie pleinement et de réaliser mes rêves fous? Ceci dit, il y a une façon intelligente de s’entraîner et de se battre. »

Il ne s’inquiète pas non plus de l’avenir de son club de karaté, advenant une blessure. « Si je me casse une jambe, je vais revenir faire le cours en béquilles! », lance-t-il.

Articles récents du même sujet

/** N3 */

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.