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Vacances en ville: à la découverte de l’art public de l’est montréalais

Art public
Cent motifs un paysage d'Annie Hamel Photo: Elena Broch/Métro

Métro vous a sélectionné quelques œuvres d’art public, histoire de découvrir cet aspect du patrimoine urbain de l’Est de Montréal.

À Montréal-Nord

L’incontournable

Pensée par le collectif québécois BGL, la deuxième grande roue de Montréal est un incontournable à Montréal-Nord.

Via La Vélocité des lieux, les artistes ont souhaité représenter la vie fourmillante dans cet arrondissement : transports, achalandage routier, déplacements quotidiens, fête, plaisir…

Vous pourrez l’admirer au carrefour Henri-Bourassa/Pie IX.

Explosion de couleurs sur l’école Lester B. Pearson

Mono Gonzales, assisté par le collectif Artistes en arts visuels du nord de Montréal ont voulu redonner des couleurs à la façade de l’école Lester B. Pearson en créant la murale Le Jardin.

L’artiste originaire d’Amérique latine, une sommité dans l’histoire du graffiti et du muralisme au Chili, a mis en peinture sa vision du jardin : des oiseaux et des plantes exotiques.

Cette œuvre s’installe dans le cadre du projet de revitalisation urbaine intégrée de la Société de verdissement (Soverdi) du Montréal métropolitain et a été produite par l’organisme MU.

Par l’avenue P.M Favier.

À Rosemont

Une œuvre pour célébrer les liens entre Québec et Montréal

Le nom de cette œuvre de Jean-Robert Drouillard ? Le Contour des conifères dans la nuit bleue et les Etoiles derrière ma tête sont dans tes yeux.

Ces quatre personnages perchés sur des piliers représentent les liens qui unissent Québec à Montréal. Chacun porte des chandails, à la manière d’une équipe sportive. Et endossent plusieurs dates importantes dans l’histoire : fondation de Québec (1608), fondation de Montréal (1642), Exposition universelle à Montréal (1967) et Jeux olympiques de Montréal (1976).

Cet ensemble de statues est le fruit d’un concours d’art public porté par la Ville de Québec afin d’offrir une œuvre marquante pour le 375e anniversaire de Montréal.

Coin Pie IX et Sherbrooke Est.

Quand une vielle murale reprend vie

L’artiste montréalaise Annie Hamel a investi le parc Sœur-Madeleine-Gagnon pour repenser une murale déjà existante.

S’inspirant de l’œuvre de départ en reprenant la thématique des jeux d’enfants, elle y a rajouté son style en y ajoutant des effets de textures et de mouvement pour faire naître Les Balançoires.

Une manière aussi de rendre hommage à Sœur Madeleine Gagnon, fondatrice de la Maisonnette des Parents. Cette dernière a contribué à la lutte contre la solitude et au renforcement des liens humains dans le quartier de La Petite patrie.

Lors de la création, plusieurs artistes et des enfants ont pris part à ce projet de l’organisme MU afin de revitaliser les espaces publics de l’arrondissement.

Au 6654, rue Saint-Dominique.

Des pompiers plus vrais que nature

Ce monument rend hommage aux pompiers décédés. Réalisée par Jean-Pierre Busque, elle est impressionnante de réalisme.

Faite de bronze, cette œuvre a été commandée à l’artiste par le Service incendie de Montréal pour fêter son 150e anniversaire d’existence.

Au 2600, boulevard Saint-Joseph Est.

Dyptique

Les Étoiles du béton I et II sont deux murales de Monk.e.

Elles ont été réalisées aux habitations La Pépinière par l’artiste et par un groupe de jeunes de 18 à 25 ans ayant vécu des situations difficiles. Cela en fait deux œuvres touchantes, comme un voyage au cœur de l’imagination des jeunes et de leur idéal.

Aux 6095, boulevard Rosemont et 6155, rue Duquesne.

À Saint-Léonard

Célébrer la communauté

Rencontre avec les cultures de Yannick Picard est la toute première œuvre d’art public réalisée par l’organisme MU. Elle se veut être le reflet du quartier, un mélange de communautés ethnoculturelles.

Elle a été réalisée dans le cadre du trentième anniversaire du Centre éducatif communautaire René-Goupil.

Au 4105, 47e rue, à Saint-Léonard

Épanouissement scolaire

Éric Cardinal, artiste de Drummondville, a voulu représenter le monde de l’éducation sur la façade de l’école Alphonse Pesant à travers l’œuvre Se réunir.

La disposition des tables et chaises font penser à des fleurs, comme les élèves qui fleurissent et s’épanouissent au fil de leur scolarité et leurs apprentissages.

Au 4600, rue de Compiègne.

Dans Hochelaga et Maisonneuve

Hommage à la diversité

Dans l’œuvre World Paint, Arno a souhaité représenter le multiculturalisme d’Hochelaga-Maisonneuve.

En lettres stylisées, on peut lire plusieurs noms de pays à travers le monde, et celui d’Hochelaga et Montréal.

Des résidents de tout âge ont contribué à ce partenariat entre l’organisme MU et l’Office municipal d’habitation de Montréal.

Au 2625 rue Théodore.

Sport et tolérance

Monument à Jackie Robinson, de Jules Lasalle, commémore le 40e anniversaire du premier joueur noir dans le baseball professionnel.

Elle représente trois personnages, Jackie Robinson donnant une balle à deux petits garçons.

Le sportif était un fervent défenseur de l’égalité. Ce trait de caractère est bien représenté sur l’œuvre : elle met en scène deux garçons, un noir et un blanc, lui vouant une véritable admiration.

Et cette sculpture a trouvé une place de choix : au pied de la tour du parc olympique.

Dans Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension

Les visages de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension

À la manière d’un cadavre exquis, la murale de Nikki Künzle Exquisite corps empile différents visages pour en former qu’un. Un clin d’œil au caractère multiethnique de l’arrondissement.

Dans une volonté d’embellissement et de revitalisation, la murale donne un coup de couleur à cet axe urbain de la ville à travers l’art public.

Au 4130 rue Jarry Est.

Parc-Extension, terre d’accueil

Comme pour former un paysage unique, chaque étoffe aux motifs venant du Québec, de Grèce, du Pakistan… se fond l’un avec l’autre.

C’est justement la richesse culturelle qu’à voulu décrire Annie Hamel dans Cent motifs, un paysage.

Au parc Saint-Roch

Échos au stade

Agrémenter le nouveau stade de soccer de Montréal d’art, c’est la vocation de la sculpture d’art public Géologique de Pierre Coutu.

Elle est l’assemblage de 4 800 tubes carrés d’acier rouillés. Comme des couches géologiques, ils s’empilent pour donner une œuvre de plus de 10 mètres. Monumentale comme le stade de soccer voisin, elle est aussi faite de strates, faisant écho à l’architecture du complexe sportif mais aussi à l’ancienne carrière autrefois implantée à cet endroit.

Au 9235, avenue Papineau.

Hommage au cirque mais pas seulement

Cette sculpture de Philippe Allard est implantée au siège du Cirque du soleil. La souplesse de ce qui ressemble à un robot peut faire penser aux contorsions faites par les circassiens.

Mais, La Contorsionniste va au-delà de ce simple symbole. Elle est en effet l’accumulation de pièces de récupérations et veut sensibiliser aux enjeux de surconsommation.

Au 8333, 2e avenue, Saint-Michel.

Plusieurs autres œuvres sont visibles dans le site du Cirque du soleil.

Dans Mercier et Anjou

Ôde à la vie quotidienne

Continuum 2009, à la mémoire de Pierre Perrault est comme une fenêtre sur le fleuve pour les citoyens s’adonnant à leurs activités au parc Bellerive. Mais l’œuvre de Roland Poulin veut aussi rendre hommage à Pierre Perrault. Cela en installant sa sculpture dans le milieu de vie direct des citoyens. À la manière de Perrault : avec l’humain et son cadre de vie au cœur de son œuvre cinématographique.

Les gens et leur milieu de vie ont toujours été au cœur de l’œuvre de Pierre Perrault, Roland Poulin a ainsi voulu rendre hommage au cinéaste en offrant, à son tour, une œuvre qui mettrait en valeur le site et le public, qui pourra devenir acteur de l’œuvre en la traversant.

Au parc de la Promenade-Bellerive.

Finesse dans le béton

Languettes et labyrinthe de Shelley Miller est intrigante par sa finesse. Ces reliefs en creux sont composés de panneaux de béton préfabriqués et les dessins ont été coulés sur une membrane.

De loin, les bandes diagonales entrelacées (les languettes) se dégagent et plus on se rapproche, plus les détails se dévoilent : des lignes fines (le labyrinthe), une faune et une flore aquatiques puis terrestres dessinées à la manière des vieux livres de science.

Par le 2150, rue Liébert, mais trois façades à voir : avenue de la Bruère, entrées rue Tellier et dans la cour d’école.

Mains se tenant

Lucie Duval a voulu jouer avec les mots dans son œuvre Maintenant, installée sur la façade de l’école des Roseraies. Les mains se tenant, leur accumulation représentent le réseau, le partage, le métissage.

C’est aussi un clin d’œil, par sa couleur verte à la nature et les mains regroupées forment des fleurs ou des mottes d’herbe dans cette oeuvre d’art public.

Au: 6440, boulevard des Galeries-d’Anjou.

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