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Le ministre Roberge «confiant» de répondre à la pénurie de profs cet automne

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge
Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge Photo: Philippe Ruel

À une semaine à peine de la rentrée, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, ne s’inquiète pas outre mesure de la pénurie annoncée de professeurs. À ses yeux, les enseignants «seront au rendez-vous» à la rentrée.

Prévu pour la semaine prochaine, le retour à l’école pourrait se faire avec 500 postes de professeurs à combler au Centre de service scolaire de Montréal (CSSDM), signalait ce matin un syndicat dans La Presse.

Des «données préliminaires» appelées à changer selon le ministre Roberge. Il s’attend à plusieurs embauches dans les prochains jours.

«On va avoir le portrait dans les premières semaines de septembre. À chaque jour, on a des gens qui signent des contrats», a affirmé l’élu de Chambly.

«Bien sûr on peut avoir des enjeux avec le personnel en rappel, les suppléants. Mais dans la grande région de Montréal, c’est très encourageant.» – Jean-François Roberge, ministre québécois de l’Éducation

Le député caquiste convient qu’il faudra «deux ou trois ans» pour totalement éliminer les problèmes de pénurie au Québec, mais il n’entrevoit pas de problème cette année.

«J’ai confiance que les enseignants vont être au rendez-vous», a-t-il martelé.

Année après année, les commissions scolaires du Grand Montréal – devenues des centres de service cet été – se voient confrontées à une pénurie. L’an dernier presque à pareille date, l’ex-présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, évaluait le manque à gagner à une centaine de postes sur 9000.

Des investissements dans le parc scolaire

M. Roberge était à Longueuil, jeudi, pour officialiser l’injection à venir de 3,7 G$ dans les infrastructures scolaires.

Ces fonds seront rendus disponibles dès l’année scolaire 2020-21.

En tout, 300 M$ de cette enveloppe doivent servir à reconstruire de A à Z quinze écoles du Québec. Le reste de la bourse ira dans des projets d’«agrandissement» et de «mise à niveau» des infrastructures de la province.

D’après le ministre Roberge, embellir les écoles pourrait même servir d’incitatif aux futurs enseignants.

«Laisser les écoles dépérir, ça envoie le mauvais message», a-t-il affirmé.

L’ensemble des sommes annoncées avaient déjà été inscrites par le gouvernement de François Legault au Plan québécois des infrastructures, lequel prévoit des fonds jusqu’en 2030. Dans l’ensemble, Québec y a avancé 5,9 G$ pour les écoles.

En février, Québec annonçait par ailleurs un large plan architectural pour les écoles de la province. Une trentaine de nouvelles écoles devraient naître par le biais de ce plan dans les prochaines années.

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