Un jeune chanteur de Saint-Laurent se fait entendre
Le Laurentien Alexander D’Alesio vient tout juste de sortir sa dernière composition en On And On, qui se veut un retour sur le travail ardu qu’il a déjà investi dans sa jeune carrière.
«Il y a toujours eu des gens qui me demandaient ce que j’allais accomplir avec ma carrière en musique un jour, mais c’est vraiment d’écouter son cœur et de faire ce qui nous passionne dans la vie», soutient l’adolescent, en entrevue.
Récemment, l’étudiant du Collège Sainte-Anne à Lachine a mis davantage d’efforts sur l’écriture de ses textes et mélodies. Autodidacte, il essaie aussi d’apprendre à jouer du piano.
Le jeune homme de 15 ans est le premier Canadien et premier Québécois à s’être taillé une place dans le groupe Acapop! KIDS, appartenant à Warner Records, qui présente des vidéos de chant a cappella. Il bénéficie de l’encadrement de producteurs internationaux.
«Je peux vraiment apprendre d’eux et ça me donne beaucoup plus de visibilité», fait-il valoir.
Avant la crise sanitaire, Alexander était déjà bien occupé, participant à de multiples événements comme des mariages. Durant la pandémie, le chanteur de Saint-Laurent n’a pas chômé. Il a réalisé de petits clips à la maison, où il interprétait des chansons comme Adore You de Harry Styles.
Alexander D’Alesio travaille aussi étroitement avec l’ancien gagnant de l’émission La Voix, Kevin Bazinet, le décrivant comme un mentor et un ami.
«C’est vraiment lui qui m’inspire, qui m’aide à écrire des chansons, apprendre à utiliser des logiciels pour faire de la musique», indique Alexander.
«Il a un grain de voix très unique à lui, que tout le monde adore.» -Nilde Fazi
Gagner en maturité
Alexander ne sait pas s’il compte avoir une longue carrière en chanson. «C’est un peu difficile à dire ce que je veux faire, mais j’aimerais vraiment être dans un métier où je peux aider les gens. Je vais continuer à me développer comme jeune chanteur et je prends toutes les occasions de m’améliorer», souligne celui qui chante en trois langues, dont l’italien.
Sa mère et gérante, Nilde Fazi, l’a vu gagner en maturité. «Avec tous les projets musicaux dans lesquels il est impliqué, il est vraiment très dédié, très professionnel, relate-t-elle. C’est comme dealer avec un homme, pas un jeune de 15 ans.»
À son âge, il est toujours en train de se développer, rappelle sa mère. «On voit même d’un mois à l’autre l’évolution et la transformation de sa voix. C’est certain qu’il a mué, expose Mme Fazi. Il a un range vocal assez extrême.»
Une chose est sûre, l’étoile montante a la musique dans le sang. Lorsqu’il était âgé d’un peu moins de quatre ans, Alexander avait ses deux premiers solos dans une école de musique située dans l’ouest de Montréal. Il s’est exercé devant 200 personnes.